dimanche, octobre 29, 2006

 

Juste un p'tit message

Allez, pour avoir l'impression que nous pouvons, ensemble, servir à quelque chose, une petite mission pour vous.

Les faits? L'O.N.F. a décidé de mettre un terme à la jolie mission de Silence, on court! plate-forme rayonnante de diffusion du court-métrage.
Comment réagir? C'est simple, sur le blogue tenu par Danny Lennon sur le site du Voir, laissez un message claironnant votre opposition à cette fermeture.
Le but? Dépasser les 63 messages...

samedi, octobre 28, 2006

 
Enchanté Lynda

Hum...je pensais que Borat était l'être le plus drôle du monde, mais c'était avant de connaître Lynda.

 

Jagshemash


Vous le savez peut-être, mais Borat: Cultural Learnings Of America for Make Benefit Glorious Nation of Kazakhstan, l'objet filmique le plus atrocement drôle des dernières années va bientôt prendre l'affiche.
Pour The Guardian, l'ami Borat s'est prêté au jeu de l'interview. Extraits et avant-goût du personnage à découvrir sous peine de devenir vieux avant l'âge.

Hello Borat, if you could change one thing in your new film, what would it be?
"I would not change nothing about my movie film. It have already open in Kazakhstan, where it was a blockbusterings! It take top spot from Hollywood movie King Kong, which had been No 1 film in Kazakhstan ever since it was release in 1933."

You have a very unique dancing style - when did you last go raving?


"I very much like dancings and popular music. Current 'all the rages' in Kazakh discotheque is the music by dancing negro, Michael Jacksons. We like very much his new song Beat It. We have many major exports in my country - first is potassium, second is apples and third is small boys to Michael Jackson's ranch. Why not? They like. Is niiice! Also very current very popular in Kazakhstan is singing transvestite Madonna. He really look like a womans! Only thing that give him away is his huge hands, and the bulge around his chram. My personal favourite is rock music band Queen - in particular the singer, Frederick Mercury. He is a ladies' man. It great shame that he die in that car crash. Many peoples say I looks like him. In facts, last month I come seventh in Almaty's annual 'Who look most like Freddy Mercury' competition. This out of over 843,000 entrant!"

Do you think a strong man like George Bush could sort out the problems of the Kazakh government?

"We in Kazakhstan admires very much George Walter Bush. He a very wise man and very strong - although perhaps not so strong as his father Barbara."


Can you see any good that has come out of allowing women to vote?

"No. We say that to give a woman power is like to give monkeys guns - very dangerous! We do not do this anymore since the 2003 Almaty zoo massacre."

What are the three best tracks on your iPod?

"I current listen to Beat It by Michael Jackson, Girls Just Want To Have Fuck by Cyndi Laupers and Candles In The Winds, which song about crushed princess by bald homosexual,

vendredi, octobre 27, 2006

 

Et bé...

Pendant que Roman Polanski vient d'accepter un rôle dans Rush Hour 3 (encore un qui n'a pas pris toutes ses petites pilules), le Festival du Nouveau remettait hier soir ses prix. Et devinez quoi?!

Notre beau Rechercher Victor Pellerin, réalisé par Sophie Deraspe, s'en est sorti avec une jolie mention spéciale du jury toute fraîche, décernée pour la qualité de sa réalisation.
Un mot: contents!

Les autres frétillants lauréats, en ce qui concerne la compétition officielle, sont:
-Day Night Day Night, de Julia Loktev, pour la louve d'or
-The Brothersome Man de Jiens Lien pour une mention spéciale du jury et le prix de l'Association Québécoise des Critiques de Cinéma
-Kate Dickie dans Red Road d'Andréa Arnold pour le prix d'interprétation (prix remis par nul autre que M. Guédiguian et son bel accent chantant)
-The Lives of Others de Florian Henckel von Donnersmarck (un patronyme de champion, ça) pour le prix du public

Pas vilain tout ça, n'est-ce pas?

vendredi, octobre 20, 2006

 

Sa Majesté


Je sais, je sais, le FNC bat son plein, mais comme ça fait belle lurette que je n'ai pas écrit, et que j'avais ça à me mettre sous la dent dans l'immédiat, voici....

Dignity, always dignity.
Avec The Queen, Stephen Frears se met au service secret de sa majesté et en brosse un délicieux portrait en demi-teintes.

Est-il aujourd’hui encore un personnage plus mythique que la reine? Tellement obsolète, cette institution qu’elle représente. Tellement vieillotte. Et pourtant, tellement présente, tellement indétrônable, tellement fantasmée.
Et comme l’époque le veut, voilà que Frears, grand impertinent devant l’éternel, nous convie à un voyage sous les jupons – ou plutôt sous la robe de chambre en pilou rose - de la royauté. Est-ce l’époque qui veut ça? Est-ce l’enjeu des nouvelles histoires? Nous donner accès à ce qui, d’ordinaire, reste bien niché dans l’alcôve des chambres à coucher. Le secret, les coulisses sont, on le dirait, devenus des concepts bien élastiques.
C’est d'ailleurs tout l’enjeu de The Queen scrutant à la loupe la réaction, en août 1997, de la famille royale britannique au décès de leur vilain petit canard, princesse du peuple pour les uns, véritable emmerdeuse pour les autres : Lady Di. La reine, peu férue de son ex-bru, refuse de donner à l’oie blanche des funérailles publiques et s’enferme, avec sa famille, dans un mutisme borné, protégé par les hauts murs millénaires du château de Balmoral, au prétexte que la dignité que son rang lui impose suppose le silence. Mais pendant ce temps, le peuple gronde. Est-ce une révolte, sire? Non, c’est la révolution.
Sous la pression populaire et aiguillonnée par le jeune et fringant Premier Ministre (parfait Michael Sheen), la reine cèdera finalement. Et voilà l’exact spectacle auquel nous convie The Queen qui se dessine: celui du choc des générations. Sur le ring, à notre droite, ceux qui ont vécu la guerre et pour qui les larmes ne se versent pas au premier coup de cœur: never explain, never complain. À notre gauche, les jeunes générations avides d’émotions dont ils se repaissent comme de braves moutons. À l'arbitrage, un Tony Blair tant soucieux de sa crédibilité médiatique que de sa côte auprès de la souveraine.
Mis en scène avec une certaine aisance, mais sans réel coup d’éclat, usant d’images d’archives assez dignes, The Queen est avant tout un film de dialogues et de personnages. Formidable Helen Mirren, bien sûr, prix d’interprétation à Venise, qui se fond dans Elisabeth II avec une fluidité déconcertante, mais aussi un troupeau de comédiens anglais dans les bouches desquels l’ironie des mots de Frears prend un sens d’autant plus délectable. De phrases assassines (le lapidaire "elle nous emmerde encore plus morte que vivante") en tirades diablement bien construites par lesquelles chacun en prend pour son grade, le film avance alors à petit pas pour nous rappeler que, comme un saule, et malgré tout ce qu’on trouvera à y redire, la royauté a beau plier, elle ne rompra jamais.

mardi, octobre 17, 2006

 

Dream Team?


Organiser les cérémonies d'ouverture et de clôture d'un festival ou des Jeux Olympiques, c'est pareil, c'est compliqué. Sauf que dans le cas des Jeux Olympiques, ce sont en général quelques millions de téléspectateurs qui se pressent à leur spectacle, sachet de chips sur les genous, air béat et satisfait en prime.

D'où la décision de Pékin de réunir une véritable dream team pour l'organisation de ses cérémonies en 2008. Dirigée par Zhang Yimou, l'équipe accueillera également Ang Lee et sera spécialement conseillée, entre autres, par papy Spielberg. Parlez-moi d'une équipe de champions.

Pourtant, sans même parler du fait qu'on a déjà vu plus allumé en matière de droits de l'homme que la Chine, juste un petit mot: on se rappelle que l'année dernière, ce doux pays bannissait Brokeback Moutain de ses écrans pour cause d'immoralité. Qui a commandé le retournement de veste aux petits oignons?

vendredi, octobre 13, 2006

 

Dur...

Je n'avais pas lu mes nouvelles avant d'écrire mon billet précédent. Je ne savais donc pas que Gilles Pontecorvo était mort jeudi soir à 86 ans...

La bataille d'Alger réalisé en 1965 et ressorti ici il y a de ça environ deux ou trois ans, tiens, voilà justement ce que je qualifierai de bon film.

Quelle hécatombe

 

Qu'est-ce qui fait....?


J'adore ces petits bouts de conversation qui nous restent parfois dans le crâne et continuent à nous turlupiner au réveil. Et hier, justement, comme les choses sont drôlement bien faites en ce bas-monde (à part les milles-feuilles, mais c'est une autre histoire), un ami m'a soufflé cette question qui désormais s'accroche à moi comme un petit chien qui aurait perdu sa maman: qu'est-ce qui fait qu'on choisit d'aller vers tel ou tel film? Qu'est-ce qui fait que, devant notre interminable liste de sorties, on choisisse lui plutôt qu'un autre?
Et une fois qu'on a répondu avec une élégance qui ferait frémir d'effroi Sofia Coppola, ben chais pas moi, j'vais voir c'lui-là parssque j'ai le goût, qu'est-ce qu'on dit au monsieur?
Parce que ce choix-là fait partie intégrante de la vie d'un cinéphile. Au fond, choisir un film, c'est certes établir ses préférences personnelles, mais c'est aussi, inlassablement, confronter ses attentes à sa propre conception du cinéma. Et vous le savez comme moi, cette conception-là, cet idéal-là ne souffre aucune contradiction, aucune entorse. Or le problème est-là, même si cette réponse est drôlement intime: très concrétement, sans se perdre à donner mille exemples, quel est cet idéal-là? Pour faire plus simple: qu'est-ce donc qu'un bon film?
Et à cette question à 100 000, je dirai que pour moi, un bon film est un film qui me fait voir le monde autrement, qui secoue mes préjugés (oh oui, j'ai beau prendre mes grands airs, je suis comme tout le monde, j'en ai), qui me force à regarder droit dans les yeux qui je suis vraiment. Enfin, je crois!
Et vous?

lundi, octobre 09, 2006

 

Triste

Hier, la communauté cinéphile montréalaise apprenait avec beaucoup de tristesse le décès de Lam-Thu Nguyen, collaborateur entre autres des Rendez-Vous du Cinéma Québécois et de 24 Images. Fauché par une voiture en sortant d'un taxi, Lam-Thu il y a environ une semaine, Lam-Thu a succombé à ses blessures.

C'est toujours trop tôt, toujours trop cons ces événements là.

Je reproduis ici un témoignage de sympathie de Denis, auquel je m'associe bien évidemment.

"Ce garçon est p-ê mal connu des habitués de ce blog mais je tenais à saluer la mémoire d'un très chic type, mort accidentellement cette semaine de la façon la plus conne. Lam-Thu Nguyen n'était pas un ami proche mais il était si sympathique, érudit, souriant que ça me pince vraiment le coeur de le savoir hors du paysage cinéphile. Salut mec. "

Toutes mes plus sincères pensées vont à sa famille et ses proches.

jeudi, octobre 05, 2006

 

C'est de la mar-de

Et ce n'est même pas moi qui le dis - je suis bien trop polie -, mais notre regretté Stanley Kubrick à propos de son Eyes Wide Shut.
Et pour tout vous dire, n'ayant jamais réellement compris pourquoi le génie avait fait appel au poireau qu'est Cruise et à la bien jolie mais tristounette Kidman, ma curiosité est maintenant assouvie!
Quoi que...Jj'aimais bien ma petite théorie du complot personnelle: Kubrick sachant sciemment que nos deux vedettes n'étaient rien d'autres que de belles baudruches vides les avaient justement mis en scène de cette façon, afin de révéler l'abyssale nullité et le vide insondable de nos sociétés modernes qu'une course effrenée à la débauche ne suffit même plus à cacher.
Petite déception: Kubrick était donc moins manipulateur que je le pensais....

À lire:
"Stanley Kubrick regarded Eyes Wide Shut as a "piece of shit" that had been ruined by the interference of its A-list stars, a friend of the director claimed this week. The character actor R Lee Ermey starred in Kubrick's 1987 film Full Metal Jacket and remained in close contact with the director until his death in March 1999. He described the film-maker as a "shy, timid" man who was effectively bullied by his stars, Tom Cruise and Nicole Kidman."

La suite dans The Guardian

mercredi, octobre 04, 2006

 

De bonnes nouvelles en bonne nouvelles


Bon, ça flottait dans l'air depuis un certain temps, voire même un temps certain, mais ça y est, c'est officiel: LE CINÉMA DU PARC RÉOUVRIRA SES PORTES!

Sous la houlette du vénérable Roland Smith, le lieu fétiche de beaucoup des cinéphiles redeviendra donc un joli nid où poser ses douces fesses à partir du 27 octobre.
Le lieu sera équipé du système de projection DigiScreen dont on nous rabat les oreilles depuis quelques années et qui aura, lui aussi, l'occasion de faire ses preuves.
Avis aux intéressés, Roland a également poussé sa chanson en affirmant vouloir s'entourer de jeunes prêts à se décarcasser pour faire revivre le Parc. Dites, M. Smith, jusqu'à quand est-on jeunes à vos yeux?
Je cite:
« Les forces vives de notre milieu se rétrécissent et nous avons grand besoin de sang neuf pour offrir à la population du Québec les cinématographies du monde sur grand écran. Les festivals de cinéma ne sont pas suffisants à l’heure actuelle pour promouvoir le cinéma international et indépendant, nous avons donc besoin de jeunes gens passionnés de cinéma désirant agir positivement dans ce sens afin d’offrir une alternative aux films des majors américains, et ce, 365 jours par année! »

Rien à dire, tout cela est doux à entendre. Reste à voir comment ces belles paroles se concrétiseront sur le terrain. Mais c'est avec une vraie sincérité que je souhaite le meilleur à l'entreprise.


Autre chose: le Festival du Nouveau Cinéma annonçait hier sa programmation et mes agneaux, y'aura de quoi se mettre sous la dent! Pour l'instant, j'ai peu d'inside à vous livrer mais j'ai entendu des merveilles à propos du dernier Tsai Ming-liang, I don’t want to sleep alone et j'ai une vraie vraie envie de découvrir le documentaire de Spike Lee sur la Nouvelle-Orléans, When the Levees broke: a requiem in four facts, Spike Lee. Et ça, c'est juste en regardant vite vite comme ça!
On se tient, bien évidemment au courant :)

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