jeudi, août 31, 2006

 

Pop quizz

Un petit test piqué sur le blogue de Kevin, qui ne m'en voudra pas j'espère. Au départ, ça parlait de livres, mais on peut bien le mettre à notre sauce si ça nous chante. Et puis, j'aime bien le petit côté définitif des questions, ça fait changement des flous, des nuances, des peut-êtres qui ne vont pas si bien que ça avec la cinéphilie!

One film that changed your life:
Waouh, la question piège...Allez, je dirai Cabaret de Bob Fosse

One film that you've seen more than once:
Monty Pythons and the Holy Grail....le "faites chier la vache" est une de mes répliques cultes (avec le "I'm gonna get medieval on your ass" de Pulp Fiction: des menaces comme ça sont irrésistibles)

One film you'd want on a desert island:
Ok, ici on a le droit de tricher. On peut répondre un réalisateur (et donc tout sa filmo) et j'irai donc avec papy Scorsese.

One film that made you laugh:
Oh, plusieurs mais dans les plus récents souvenirs, Zoolander de Ben Stiller

One film that made you cry:
The Color Purple, un des pires tire-larmes de l'histoire. Et Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman

One film that you wish had been written:
Wild at Heart, de monsieur David Lynch

One film that you wish had never been written:
N'importe quelle bouse de Luc Besson. Ou de Tony Scott.

One film you've seen recently:
Le plus récent? Fauteuils d'orchestre de Danièle Thompson et sa mièvrerie de conte de fées pour jeunes cendrillons. Une capacité d'ennui surprenante, sauf pour Albert Dupontel, comme toujours au-dessus du lot

One film you've been meaning to see:
En ce moment, Point Blank de John Boorman

Voilà! À vous...

 

À surveiller

Une nouvelle dont on a sérieusement envie de suivre les développements, parue dans The Guardian aujourd'hui:

Martin Scorsese looks set to juggle his regular directing duties with a new role as a film critic after a letter he wrote complaining about a magazine's reviews landed him a job. The Raging Bull director will now write a monthly film column for On DirecTV, a magazine for subscribers to the satellite TV station DirecTV. A long-time subscriber himself, Scorsese is believed to have become frustrated by the tone and character of the publication's film coverage.

Et chez nous, à qui pourrait-on demander d'écrire des critiques pour relever le niveau? Me semble que Michel Brault serait un excellent choix....

mardi, août 29, 2006

 

Ego 2000


Je réalise que j'avais gardé ça pour moi, alors que mon petit coeur est tout empli de fierté et qu"il déborde de vouloir partager mon excellente nouvelle de la semaine.

J'ai en effet le ventre qui papillone depuis que, dans tous les bons kiosques, l'on peut trouver l'évidemment excellent dernier numéro de 24 Images contenant un de mes textes (The Road To Guantanamo). Certes, c'est petit, c'est court, mais vous ne pouvez pas imaginer le bonheur que c'est de se sentir appartenir à une communauté qui vénère encore, envers et contre tout, le cinéma.

Comme quand un petit oisillon trouve son nid!

lundi, août 21, 2006

 

et ben...

Bon, finalement, si j'en crois cet article du Toronto Star, agréablement intitulé
"More movies are giving critics the finger. Bloggers often have more influence now"
je ne suis peut-être pas si mal lotie avec ce blogue.... :)

dimanche, août 20, 2006

 

Appel aux courts

Silence, on court! est présentement à la recherche de courts-métrages pour ses deux programmes automnaux.
Peur noire! sera présenté le 31 octobre et réunira films de fiction et expérimentaux de 10 minutes et moins sur le thème de l'Halloween.
L'être le plus extraordinaire que j'ai connu sera, lui, dévoilé au moment des Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal (9-18 novembre) et rassemblera des documentaires de 5 à 12 minutes.

Les films peuvent être envoyés à Silence, on court!
1564 rue St-Denis
H2X 3K2 Montréal.

À vos caméras, prêts, partez...

vendredi, août 18, 2006

 

Echange

Pour faire suite à l'article ci-dessous, une discussion assez passionnante sur le blog cinéma du Guardian à propos de cette profonde question: à quoi servent les critiques?

jeudi, août 17, 2006

 

critique or not critique

Il y avait donc une stratégie mondiale dans cette drôle d'idée de ne pas faire de projections de presse, et donc de ne pas permettre la parution de critiques a priori, pour ce navet attendu qu'est Snakes on A Plane. Certes, un buzz internet, un de ceux dont tous les films en rêvent, lui avait déjà pavé la voie et les critiques n'auraient apporté que très peu d'eau à son moulin.

Mais une chose m'apparaît gênante dans ce principe: l'incroyable cynisme des studios. En décidant de ne pas le montrer aux critiques, le sous-entendu est clair: le film risque de se faire ratatiner sous les plumes venimeuses de ces empêcheurs de tourner en rond que sont les critiques. Le film est trop fragile pour ne pas se faire démonter par cette horde d'hyènes sans scrupules. Mais le deuxième sous-entendu est encore pire: s'il n'est pas "assez bon" pour les critiques, il l'est par contre sans problème pour le public qui, lui, se gavera de tout ce qu'on veut bien lui montrer et suivra, en bon troupeau de moutons sans sens critique, l'enthousiasme général de quelques geeks.
Bref, les critiques sont chiants et le public est con. De la part de gens supposés vouloir nous divertir, voilà qui remet les pendules à l'heure.

Sur le sujet, un article de Xan Brooks dans The Guardian, qui leur rabat le caquet:

London's film reviewers are fulminating over news that there will be no official press screening for Snakes On a Plane, a Hollywood action movie about - and I'm obviously guessing here - an aeroplane carrying a cargo of dangerous reptiles (quite possibly snakes).

It follows an earlier move to prevent those same critics from witnessing The Pink Panther, and anticipates the similar non-appearance of Neil LaBute's forthcoming remake of The Wicker Man. In each of these cases, the tactic has been interpreted as a sign that critics no longer matter a damn.

Box office evidence bears this out. In recent months both The Da Vinci Code and Pirates of the Caribbean: Dead Man's Chest opened to a fanfare of bad notices and then went merrily on to clean up at the cinemas.

What, then, is the point of organising preview screenings, of sending out the invites, of cutting all those complimentary sandwiches? Surely the press officer's time would be better employed organising some fancy red-carpet premiere, or spinning the fall-out from Mel Gibson's latest escapade on the LA freeway.

It seems to be open season on the film critic this summer. First we had the sight of the wicked, chin-stroking villain in M. Night Shyamalan's Lady in the Water, a critic who poses a real danger to the beautiful nymph heroine until Night fortuitously has him torn apart by some kind of wild devil dog near the end of the film.

Then we had the trailer for the Jackass sequel which offers an extended screw-you to those who panned the first film, quoting from a bunch of negative reviews before declaring, "Unfortunately for them, we just made Number Two".

And now this. Locked out of our precious private screening theatres. Forced to line up like a commoner at the local multiplex. Jostled and jogged by children as we try to scribble our learned notes in the dark. By God, it's enough to make one give it up and get a proper job instead.

Hollywood's explanation for this shabby treatment (and again I'm guessing) would surely be to argue that they make films for the fans not the critics. Ergo they would rather release Snakes On a Plane (or Pink Panther, or Wicker Man) directly to the honest, ticket-buying punter than have some snooty scribbler dump all over it beforehand. Put this way the policy almost makes sense. Even so, I fear that they have fatally misread the landscape.

Once upon a time the critics sat in the preview theatre and the public sat in the multiplex and all was neat and tidy with the world. Now it's altogether less straightforward. Yes, the London writers who want to review Snakes On a Plane will have to pay their cash like everyone else (and ha-ha, serve them right). And yet, meanwhile, the punters they find themselves seated beside are also undergoing a strange metamorphosis. Some of them will have a MySpace profile, or their own personal blog. Many will be posting reviews on film sites, and - who knows? - some of those reviews might not be too complimentary about Snakes On a Plane.

So the pundits become the punters and the punters become the pundits until it's hard to keep track of exactly who is who. The irony is that, just when Hollywood thought it had killed off the critic, the reviewing population is exploding beneath its very nose, and their opinions are spread, free of charge, across the internet. The studios might be able to crush a handful of scribblers but a whole planet's worth is a different matter altogether. There are simply not enough wild devil dogs to go around.

mercredi, août 16, 2006

 

la phrase du jour...

"Michael Mann est devenu le Visconti du film d'action..."
Philippe Garnier, Libération

S'il le dit....

mardi, août 15, 2006

 

Psy des pauvres

Ecrire un blogue a quelque chose de thérapeutique. On s'y déverse par petits bouts en observant les réactions pour vérifier son degré d'apparente sanité.
Pour ma part, j'essaye aussi d'y continuer mon métier, celui que j'exerçais dans les pages du ICI, celui que j'aimais inconditionnellement.
Mais voilà, depuis quelques semaines, j'ai beau essayer, l'inspiration vient à peine. La faute aux films à l'écran qui ne me font pas palpiter? La faute aux Bons cop bad cop, aux Mel Gibson et aux Falardeau qui délirent et trustent toutes les infos cinéma du coin? La faute au FFM qui m'inspire autant qu'une huître chaude? La faute à ce vilain sentiment qui ne me lâche pas depuis qu'un certain M.Augendre sévit chaque semaine? Je ne sais pas.
Toujours est-il que j'attends avec impatience le film, l'événement, le truc, le machin qui me sortira de ma léthargie. Si vous avez des conseils, c'est le moment!

En pianotant sur le web à la recherche d'un petit quelque chose susceptible de repartir ma machine, j'ai trouvé ça: The dullest blog in the world
L'auteur y papote de choses passionnantes, comme la fois où il a gratté son genou ou celle où il a regardé un mur.
Quand je commencerai à vous raconter comment je classe mes DVD ou le plaisir, parfois insensé, que je prends à faire des to-do list, je compte sur vous pour me taper sur les doigts.
En vous remerciant d'avance.

mercredi, août 09, 2006

 

Festival des Films Mutants?

Le Festival des Films du Monde est-il en train de muter? C'est du moins le sentiment que j'ai en lisant tous les papiers un peu gênés qui évoquent cette 30ème édition.
Le FFM, de festival têtu et ennuyant, y apparaît en effet désormais comme un résistant de la dernière heure, tentant le baroud d'honneur pour ne pas finir le nez dans le sable. Comme le petit village gaulois d'Astérix, la potion magique (les bons films) en moins.

Mais pourrait-on vraiment enrôler notre cher Losique dans Survivor? Parce que franchement, de quelle résistance s'agit-il exactement? De celle d'un festival à l'agonie qu'on prétend résistant pour ne pas avoir à regarder son décès en face. De celle d'un festival que tout le monde regarde avec une pitié au mieux attendrie, au pire cynique?
Car de ses 200 et quelques films, lequel a allumé cette fameuse petite étincelle cinéphile au fond de vos yeux? Lequel vous fait vibrer d'impatience? Hein? Franchement?
Je sais bien qu'il reste encore quelques fidèles qui ne baisseront pas les bras, mais tout ça me donne l'impression d'assister à une bien triste veillée funéraire qui ne devrait même pas avoir lieu...

vendredi, août 04, 2006

 

tout, sauf du cinéma...

On a beau essayer, on ne peut pas ne pas y penser. C'est la guerre. Bien plus cruelle que dans les films, bien plus sanglante, bien plus terrorisante. Il n'y a ni bons, ni méchants, mais des enfants, des femmes, des hommes perdus au milieu de cette folie.
On voudrait bien faire semblant, se dire que c'est l'été, que rien ne compte, que c'est pour du beurre. On voudrait bien soulager nos consciences. Mais on ne peut pas.
Surtout pas quand on reçoit ce type de mail (merci Bernard)

Beyrouth, le 2 août 2006

Nous allons bien, malgré tout.
Nous sommes dans l'obligation de bien aller.
Parce que le désespoir qui nous guette serait vraiment la suprême victoire de la guerre sur la vie.
La guerre, c'est l'ennemie de la vie, pas de la paix.
En politique, guerre et paix sont cet ensemble de moyens et d'institutions qui permettent à certains hommes de dominer d'autres hommes (ex: le couple diabolique USA – ONU).
La guerre est l'ennemie de la vie, laquelle n'est pas le contraire de la mort. Dans la nature, la mort fait partie de la vie, elle lui permet de se perpétuer. Alors que la guerre détruit la vie, l'empêche de se perpétuer.
La pseudo trêve d'hier, machiavéliquement utilisée pour détruire davantage une partie de la zone frontalière, a permis à un grand nombre de villageois du Sud de se ruer vers leur chez-soi, et de voir de près la véritable signification de la guerre.
Qui dira la douleur des pierres, la colère des fleurs, l'affliction des vergers?
Les pierres gémissent, je vous le jure, elles ont le regard d'un chien blessé à mort qui voit venir son maître. Ce n'est pas une plainte, c'est une question: POURQUOI?

Pourquoi dit-on de certains actes qu'ils sont "inhumains" alors que seuls des hommes en sont capables?
Pourquoi les hordes guerrières, après avoir tué, massacré, saccagé, s'en prennent-elles aux pierres?

Troie, Carthage, Numance, Jérusalem, Palmyre, …
Varsovie, Sarajevo…

En 1982, à Beyrouth, le jour qui a suivi l'accord de cessez-le-feu stipulant l'évacuation de l'OLP et l'envoi d'une force multinationale (je ne me souviens plus de la date exacte, entre le 21et le 24août) fut illustré par un incroyable déluge de bombardements aériens pendant des heures sur des quartiers entiers complètement déserts, réduisant des kilomètres d'habitations à des tas de pierres méconnaissables.

Voir de près les décombres d'un lieu qui était habité par des hommes et a été détruit par d'autres hommes est une expérience que ni les photographies ni les télévisions ne peuvent retransmettre. Car l'émotion qu'elle procure est "entée" sur celle des hommes qui y vivaient. Sur les images que nous voyons se superposent alors celles de tout ce qui a disparu, invisible
pour nous, mais que ces hommes-là voient encore. Images d'une vie devenue invisible, diffusées confusément par des visages hébétés, des mains agitées, des voix déchiquetées… La "paix" prochaine, injuste comme tous les traités de paix dictés par les plus forts, voudra "opacifier" ces images, mais y parviendra-t-elle?
"Insensé le mortel qui dévaste les cités!" (Euripide – les Troyennes).

Insensés ceux qui croient (ou plutôt prétendent) détruire les "foyers" du Hezbollah. Ils étaient des milliers, ils sont aujourd'hui des centaines de milliers. Un jour, les enfants libanais vous lanceront des pierres, et vous vous cacherez derrière vos blindés pour leur tirer dessus. Puis ils deviendront les combattants d'un autre "parti de Dieu", et cela indéfiniment jusqu'à l'effondrement de vos légions "opacificatrices".

En avril 1996, le bombardement par l'artillerie israélienne d'un camp de la F.I.N.U.L., à Cana, où se trouvaient de nombreux réfugiés fit plus de cent vingt morts parmi la population civile. Le 7 mai, Boutros Ghali, alors Secrétaire général de l'O.N.U., rendit public un rapport qui conclut au caractère probablement volontaire du bombardement du camp de Cana. Le Conseil de Sécurité ne donna pas de suite à ce rapport. Mais cela coûta son poste à M. Ghali, qui sera remplacé par un fonctionnaire, M. Kofi Annan, habile comptable au doigté élégant, attentif à ne pas froisser le Grand Patron: UBUSH Roi. Evitant les erreurs de son prédécesseur, il confie l'enquête aux Israéliens (Ponce Pilate, vous connaissez?).

Les enfants de Qana dormaient cette nuit-là et ne semblent pas avoir été réveillés par les tueurs. Ils dormaient encore quand les secouristes les ont trouvés, nonchalamment couchés sur des coussins de pierres, couvert par des édredons de pierres, ni brûlés ni blessés (c'est quoi, ces saloperies de bombes, Monsieur Kofi Annan?). Les images diffusées par les médaillés israéliens sont étonnantes de technicité (pourquoi n'ont-ils pas tiré sur ces camions qu'ils nous montrent, sur ces rampes de tirs du Hezbollah dont il ne reste pas la moindre trace? Pourquoi, Monsieur Kofi Annan?). Et les soldats de l'ONU, vos soldats, qui pendant plusieurs heures téléphonaient pour vous faire part du harcèlement des avions israéliens autour de leur poste avant d'être froidement assassinés, aurez-vous la décence de défendre leur mémoire, Monsieur Kofi Annan?

A Aytaroun, village libanais de la région de Bint Jbeil – Maroun arRas, un homme s'est trouvé les jambes coincées sous des décombres. Il avait un téléphone portable et il téléphona à un ami à Beyrouth. Pendant cinq jours, les deux hommes communiquèrent entre eux. (Aytaroun est inaccessible, faisant partie de la zone envahie par l'armée israélienne). Depuis quatre jours, le téléphone s'est tu. Le silence de cet homme de 40 ans, vous l'entendez, Monsieur Kofi Annan?

Il est beaucoup question de "pierres" dans ce message que nous envoyons aujourd'hui à nos amis. Il y a seize ans, dans les ruines de Beyrouth dévastée par la guerre, toutes sortes de plantes, d’herbes, d’arbres, avaient poussé à travers les pierres des décombres, racontant la mémoire de tous les possibles. Les "smart bombs" de Bush vont peut-être nous transformer en pierres. Mais à Beyrouth nous avons appris que les pierres ont une âme, qu'elles enfantent des fleurs et que ces fleurs sont caressées par des vents qui font le tour du monde.

Nous allons bien, et vous, Monsieur Kofi Annan?

Roger Assaf, Issam Bou Khaled, Kamal Chayya, Rawya El Chab, Zeina Saab De Melero, Said Serhan, Fadi el Far, Tarek Atoui, Hagop Der Ghougassian, Abdo Nawar, Hanane Hajj Ali, Abder Rahman Awad, Zeinab Assaf, Bernadette Houdeib, Ibrahim Serhan, Nehmat Atallah.


Une manifestation pour la paix est prévue ce dimanche à Montréal.


Marcher contre les bombes, c'est peut-être dérisoire. Mais que faire d'autre?

mercredi, août 02, 2006

 

culture avec un grand C


Une nouvelle lue dans The Guardian...

The multiple world karate champ and 80s action hero is known for classics like as An Eye for an Eye, Lone Wolf McQuade and Missing in Action, as well as a memorable clash with Bruce Lee in Way of the Dragon.

His big-screen exploits have clearly won him a massive following in Hungary, where the government ran an online poll asking what a new bridge in Budapest should be called.

Chuck Norris is now a frontrunner with almost 9,000 votes (about 11%), ahead of Pato Pal, a tight-fisted character in a poem by favourite Hungarian poet Sandor Petoffi.

However, should Norris win the vote for the bridge, which is set to open in 2008, the ministry would still be able to give it the chop.

The top three names from the list will be added to suggestions from the local councils affected by the bridge, linguists and other experts and go before a government committee for consideration.

A quand une rue Stallone, un boulevard Schwarzenegger et surtout une avenue Jean-Claude Van Damme? Ca, c'est la classe...

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