lundi, décembre 18, 2006

 
Michel Gondry fait son intéressant....

Un petit truc à essayer dimanche prochain, histoire d'épater grand-maman....

Au fait, vous excuserez l'activité plus limitée de ce blog ces temps-ci, je suis dans ma douce France. De retour le 1er janvier!

jeudi, décembre 14, 2006

 

Comme au bon vieux temps de La Guerre des Mondes!

Flash-back: En 1938, le jeune et fringant Orson Welles s'amusait à terroriser la populace en adaptant pour la radio La guerre des Mondes d'H.G. Wells. Panique à bord, les Martiens débarquent, tous aux abris.

2006, quelque part en Belgique: un docu-fiction interrompt les programmes de la télévision belge et annonce que La Flandre a proclamé son indépendance! Panique à bord, les Belges, pourtant habitués aux mauvaises blagues, y croient dur comme fer.
Toute l'histoire ici (merci Denis)

Ahhh, le vrai, le faux, la crédulité des masses. Plus ça change, plus c'est pareil on dirait. N'empêche, on finit toujours par bien rigoler.

mardi, décembre 12, 2006

 

Pépé se lâche

Pour fêter ses vénérables 90 ans, M. Kirk Douglas a décidé de se faire aller l'activisme et d'envoyer un communiqué de presse aux médias, disant en substance ceci:

My name is Kirk Douglas. You may know me. If you don't ... Google me. I was a movie star and I'm Michael Douglas's dad, Catherine Zeta-Jones' father-in-law, and the grandparents of their two children. Today I celebrate my 90th birthday.
I have a message to convey to America's young people.
A 90th birthday is special. In my case, this birthday is not only special but miraculous. I survived World War II, a helicopter crash, a stroke, and two new knees.

It's a tradition that when a "birthday boy" stands over his cake he makes a silent wish for his life and then blows out the candles. I have followed that tradition for 89 years but on my 90th birthday, I have decided to rebel. Instead of making a silent wish for myself, I want to make a LOUD wish for THE WORLD. Let's face it: THE WORLD IS IN A MESS and you are inheriting it.
Generation Y, you are on the cusp. You are the group facing many problems: abject poverty, global warming, genocide, AIDS, and suicide bombers to name a few. These problems exist, and the world is silent. We have done very little to solve these problems. Now, we leave it to you. You have to fix it because the situation is intolerable.
You need to rebel, to speak up, write, vote, and care about people and the world you live in.
We live in the best country in the world. I know. My parents were Russian immigrants. America is a country where EVERYONE, regardless of race, creed, or age has a chance. I had that chance. You are the generation that is most impacted and the generation that can make a difference.
I love this country because I came from a life of poverty. I was able to work my way through college and go into acting, the field that I love. There is no guarantee in this country that you will be successful. But you always have a chance. Nothing should interfere with it.
You have to make sure that nothing stands in the way.
When I blow out my candles -- 90! ... it will take a long time ... but I'll be thinking of you.


De l'humour, de l'enthousiasme, de la force d'esprit....c'est pas possible, Michael Douglas doit être le fils du facteur.

dimanche, décembre 10, 2006

 

Jésus...comme dans Splash

Lu dans The Guardian

"Ron Howard's Oscar-winning producing partner Brian Grazer will make a contemporary romantic comedy in which Jesus works as a carpenter in Ikea. Prodigal Son centres on a workaholic woman whose mother unknowingly sets her up with the unassuming local employee who just happens to be the Christian son of God. In a move presumably designed to assuage the fears of religious followers, Grazer's wife and screenwriter Gig Levangie Grazer said, "He won't be having sex. It'll be a disarming romantic comedy, a story of unrequited love, sort of like Splash." Christians the world over will doubtless be relieved to hear that."

J'me sens lasse, mais lasse......

jeudi, décembre 07, 2006

 
C'est chat qui est chat

hum, suis fatiguée, moi, ces temps-ci

 

Deux trucs à fêter

1. Sony Pictures Entertainment viennent d'annoncer qu'ils avaient atteint les 3 milliards de dollars de box-office pour l'année.
3 milliards!!!!!!! C'est seulement la 4ème fois dans l'histoire du cinoche que ce genre de chiffres est atteint. Et quand même, il faut leur reconnaître, avec des films si petits, si pointus, si difficiles, si audacieux, des films comme Da Vinci Code ou Casino Royale, c'est vrai que c'était pas gagné d'avance.

Mais quand même, 3 milliards... Qui disait que le cinéma était sérieusement en perte de vitesse?

2. Ceci est très officiellement mon 100ème message sur ce blogue. Si j'avais 3 milliards, je me ferai un beau cadeau. A la place, j'irai boire une bière que je siroterai à votre santé, chers tous :)

mercredi, décembre 06, 2006

 

I'm the king of the world!

Je n'ai pas vu le film Fast Food Nation de Richard Linklater. Je le regrette un peu, mais j'ai pu me consoler en tombant sur le net sur ce jeu, lancé à l'occasion de la sortie du film.

Le principe est simple et d'un cynisme à faire pleurer aussi fort que lorsque Bambi perdait sa maman: on vous donne 50 000 $ pour gérer vous-même votre propre chaîne de fast-food. Avec ça, libre à vous d'acheter du soja transgénique, d'utiliser des farines animales, de raser des forêts millénaires, de corrompre qui vous voulez et bien sûr d'avoir un droit de vie ou de mort absolu sur vos employés, tout en apprenant à gérer les ronchonnades des écolos et des altermondialistes.
Le tout en petites animations colorées et ludiques idéales pour apprendre le BA-ba du capitalisme sauvage!

Bon jeu.

mardi, décembre 05, 2006

 

HOU!

Allez, on se paye la traite à la Cinémathèque qui, pour nos seuls beaux yeux, nous offre la rétrospective Hou Hsiao-hsien, l’extrême contemporain
Tous, ou en tout cas beaucoup l'ont dit: le maître taïwanais est un génie. L'occasion d'aller le vérifier par vous-même et de voir ou revoir Cuts Girls, Un temps pour vivre, un temps pour mourir (prix de la critique internationale à Berlin en 1985), La Cité des douleurs (Lion d’or à Venise en 1989) ou Le Maître des marionnettes (prix du jury à Cannes en 1993).
En passant, la Fédération Internationale des Archives du Film vient tout juste de décerner son « FIAF Award 2006 » à ce grand cinéaste.

A lire dans le prochain numéro de 24 Images, le papier d'André Roy intitulé "Hou Hsiao-hsien, l’extrême contemporain"
A voir si vous avez l'occasion, le portrait du cinéaste par Olivier Assayas, dans la géniale collection DVD de MK2, Cinéma, de notre temps


Du 6 au 21 décembre.Détails de la programmation au : www.cinematheque.qc.ca

lundi, décembre 04, 2006

 

Les listes de Nowelle

Voilà, la période est commencée. Famille et amis proches (vraiment vraiment proches, faut pas déconner non plus) commencent à nous surcharger de leurs listes de nowelle et autres suggestions cadeaux.
Je déteste ça. Oui, je sais, l'esprit de nowelle ne m'habite pas et je ne suis qu'une rabat-joie qui veut à tout prix faire des cadeaux non-choisis dans une liste et n'en faire qu'à sa tête. Mais que voulez-vous, j'aime les surprises. J'aime avoir droit à l'erreur.

Mais comme cette année est pleine de nouveautés pour moi et que nous sommes entre nous, j'ai cédé et composé ma jolie liste de ce que j’aimerai pou’ ma nowelle. Je vous la livre en grande première mondiale exclusive

-le super coffret dvd tueur de Billy Wilder sorti seulement en France avec Double Indemnity dessus
-écrire vachement mieux
-qu’une foule en liesse salue mon réveil chaque matin
-gagner un prix (même avec ma putain de carte air-miles qui sert à rien)
-une méthode d’apprentissage de n’importe quoi
-devenir propriétaire de you tube
-un journal (pas un journal dans le sens de 1 journal, mais un journal dans le sens de devenir chef d’un journal)
-une émission de radio sur le ciné (même principe)
-que les dvd que je veux voir soient instantanément chez moi quand j’ai envie de les voir
-des billets d’avion à 3 dollars
-la paix dans le monde ou bien devenir Miss France
-que ça change
-prendre un petit déjeuner avec Lynch, Tarantino, les Coen, Scorsese, Clooney (tous ensemble ou séparément, sauf pour Clooney, seulement tout seul)
-un logiciel d’écriture automatique de thèse
-des patins à roulette
-un bateau

Voilà, c’est à peu près ça.

Sentez-vous bien à l'aise de me faire part de vos listes à vous, de toutes façons, je ne vous offrirai rien de ce qui est dedans....merci.

 

ça m'aura pris le temps...

...mais voici un extrait d'une table ronde consacrée au cinéma, publiée à l'occasion des 20 ans du Voir (qui malgré tout ce qu'on dira, a tout de même perdu quelques dents en chemin).


Manon Dumais, chef de section ciné y papote avec les réalisateurs Philippe Falardeau, Karim Hussein et Eric Fourlanty (ancien chef de section de ladite) et comme je suis un tit-peu obsessive, je retiens évidemment ce passage sur la critique


Philippe Falardeau: (...) je trouve qu'on ne donne plus assez d'espace aux critiques pour réfléchir sur les films."

Ni de temps non plus!

P.F.: "Ça prend trois ans pour faire un film, j'aimerais donc qu'un critique prenne plus que deux colonnes et 24 heures pour faire son travail. Je suis partisan d'une critique difficile; je trouve que la critique au Québec n'est pas très dure, car elle n'a pas le temps de faire son métier."

Envers le cinéma québécois ou le cinéma en général?

P.F.: "J'ai un malaise quand je vois des critiques aller faire des junkets à Los Angeles. Pour Congorama, j'ai fait un junket et je m'excusais systématiquement devant chaque journaliste. Des journalistes m'ont avoué que si la tendance se maintenait, ils quitteraient le métier; pourtant, ça ne les dérange pas d'en faire à Los Angeles pour de grosses vedettes. Je ne suis pas Brad Pitt! Je trouve ça inconcevable que l'on fasse des junkets au Québec. Cela dit, c'est hallucinant, la couverture que j'ai eue!"

Ce n'est pas nécessairement plus agréable pour les journalistes d'avoir à travailler dans ces conditions.

Éric Fourlanty: "Moi, je l'ai fait une fois à Los Angeles et je me suis dit: "Plus jamais!""

Karim Hussein: "Pour moi, l'un des pires fléaux liés à la critique, ce sont les "Commentez cet article ou ce film" où les gens chient sur les films sans nécessairement les avoir vus."

É.F.: "Cela dit, la critique québécoise, à moins d'être unanime, a très peu de pouvoir. Lorsqu'elle est partagée, elle n'aura aucune incidence sur le succès d'un film.


Bon. D'abord, à mon humble avis, l'os critique en ce moment ne réside pas vraiment dans un problème de temps ou d'espace. Il y a dans une virgule de Truffaut (époque critique), Bazin, Ciment, Hoberman, Boujut..., plus de sens que dans la majorité des 2 feuillets écrits aujourd'hui. Et l'espace n'y fait rien. Mais P. Falardeau a raison: on ne demande plus aux critiques d'être exigeantes aujourd'hui, on veut qu'elles fassent partie de la game publicitaire entourant la sortie du film, on veut qu'elles soient vendeuses, on veut qu'elles soient efficaces: en fait, si les textes disparaissaient pour que seules subsistent les petites étoiles, je suis certaine que beaucoup y verraient un grand progrès.

Ce qui m'amène à cette dernière remarque sur le pouvoir de la critique: dans le fond est-ce bien important de se poser la question? Une critique, selon moi, ne doit pas s'écrire en fonction d'un objectif utilitaire quelconque (vais-je ou ne vais-je pas bien vendre le film?), c'est bien trop triste. Une critique s'écrit pour défendre une idée de cinéma, au plus avec l'idée de ne pas trop emmerder son lecteur. C'est gratuit, ça ne vise rien et c'est bien ce qui est beau.

vendredi, décembre 01, 2006

 
Montréal....Inter-na-tional

Pour les amateurs de "la" fameuse pub Total....on avait la même à Montréal!

Raffiné!


 

Ca ne nous avance à rien...

...mais j'ai froid aux pieds.

et ça, en général, c'est mon indice numéro 1 pour comprendre que l'hiver arrive.

alors, bonne hibernation à tous.

Personnellement, je vais mettre ce temps à profit pour préparer mon appartement ce week end afin qu'il soit tout prêt à recevoir la grande visite de..........JACK BAUER.


Couette matelassée, tasse géante et pantoufles en fantex, j'arrive (oui, je sais, je viens de devenir une vraie aventurière à vos yeux).

Car mon agent préféré du CTU revient dans une cinquième saison mardi prochain et je dois bien vous l'avouer, quand on en arrive à 24, je n'ai plus toute ma tête.

Pour vous dire, j'ai déjà publiquement affirmé, sans rire, que Jack était mon Jésus et il m'arrive aussi assez fréquemment de fredonner les petites notes du thème (vous savez bien, tuuuu-tu-tu-tu---tu-tu-tu), et parfois pas seulement mentalement.

Et je me fous bien de savoir que ce n'est pas crédible, que ça passe sur la Fox, que le Président Palmer a à peu près deux expressions et demi, que Kim est vraiment la dernière des poires ou que ci ou que ça: pour moi, Jack est Le héros, le vrai, le seul et c'est tout.

C'est vrai ça, vous en connaissez d'autres, vous, des qui ressuscitent, sauvent le monde et se créent des vrais alliés, tout ça en moins de 24 heures?

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