jeudi, septembre 28, 2006

 

cadeau bonus!

Êtes-vous abonné à 24 Images? Non? Dommage...

Si vous l'étiez, vous pourriez, vous aussi, comme tous vos amis, bénéficier de la belle surprise que fera la revue à tous ses abonnés dès son prochain numéro (13 octobre!)


Mais qu'est-ce que c'est, qu'est-ce que c'est? allez vous demander avec une impatience non feinte

Et ben, mes amis...un DVD. Et pas n'importe lequel.

Le DVD inaugural de cette belle idée s'appellera en effet Cabinet de curiosités et s'amusera à nous faire voyager à travers 65 ans de cinéma d'animation de l'ONF grâce à 10 films (Pierre Hébert, Michèle Cournoyer, Caroline Leaf, Arthur Lipsett ...ainsi que des bonus, of course) choisis par les collaborateurs de la revue - et grands spécialistes de la chose - Marco de Blois et Marcel Jean.

Du rare, du beau, de l'objet de collection, on n'en demandait pas tant!

lundi, septembre 25, 2006

 

pffffffhhhhhhh

Alors comme ça, ce qu'il y a de plus déprimant dans le cinéma québécois, ce sont les films qui se "cachent sous l’étiquette film d’auteurs mais ne sont en fait que des films plates"? C’est du moins la réflexion sidérante d’intelligence qu'a lancé Patrice Robitaille hier lors de Tout le Monde en parle. Puisqu’il est devenu de bon ton de commenter cette grand messe dominicale le lundi, et puisque personne ne semble avoir relevé les propos hallucinants tenus par le réalisateur et l’acteur de Cheech à propos du cinéma, je m’autorise à en faire mention (pis de toutes façons, je suis sur mon blogue, je fais ce que je veux!)

Il y a d’abord eu la volée de bois vert qu’a mangé le critique du Soleil, Normand Provencher. Dixit Robitaille, son papier était un "torchon". Bon, on a déjà vu plus subtil comme commentaire. Mais l'acteur ne s'est énervé que contre M. Provencher. Les autres "allaient encore" puisque Robitaille sentait qu’il aurait pu aller prendre une bière avec eux et argumenter. Mais pourquoi diable ne l’a-t-il pas fait lors de l’émission? Pas un mot n’a en effet été prononcé pour défendre Cheech, pas un argument avancé, pas même une ébauche d’idée. Mieux vaut y aller de formules expéditives (c’est plate, c’est un torchon) au moins ça amuse la galerie et c’est pour d'ailleurs pour ça qu’on les invite.

Les invités cinéma à Tout le monde en parle semblent en effet être mis là pour ça : faire des galipettes qui feront de l'audience. Pour défendre le cinéma, en parler un peu plus en profondeur (je ne demande pas un débat sur l'usage récurrent du zoom dans le cinéma des années 90, mais un peu plus que "ça te fait quoi quand tu lis une critique" me réconforterait le ciboulot), ce n'est pas ici que ça se passe. Car quand a-t-on vraiment parlé de film dans ce show? Quand les considérations ont-elles dépassé le simple et bête cadre du commentaire insignifiant sur l’actualité? Quand nous a-t-on appris quelque chose sur le cinéma (rappelez-vous du pauvre Robert Morin à qui l'on avait foutu une caméra dans les pattes et dont ce fût grosso modo la seule intervention)?
Alors bien sûr, on me dira, que le cinéma et la télé ont rarement fait bon ménage. On me dira aussi que c’est une émission populaire et qu'on est là pour s’amuser. Et bien d’accord, amusons-nous, laissons dire des niaiseries aux gens qui ont l'incroyable privilège d'avoir accès à la parole publique et surtout ne nous emmerdons pas à considérer le cinéma comme un art, c’est bien trop fatiguant. Continuons ainsi sans jamais se soucier d'éveiller la sensibilité cinématographique de quiconque. Pourquoi faire?

Le fait que personne ne soit venu à la rescousse du réalisateur Patrice Sauvé cherchant le nom du réalisateur du Goût de la cerise (Kiarostami mon bon ami) était tout aussi affligeant. Presque autant que le commentaire de Sauvé, d'ailleurs: "ce film était tellement plate que ça m’enrage qu’il ait eu la palme d’or". Là aussi, pour un argument, pour savoir pourquoi ce film était plate, faudra repasser un autre dimanche, hier, les cerveaux étaient fermés.

Il y a quelque chose de décourageant à voir à quel point le cinéma n’est pas pris au sérieux au Québec. Il y a quelque chose de triste à sentir que seul le divertissement compte. Il y a quelque chose de profondément déprimant à songer à cet immense abysse dans lequel la culture cinématographique semble s’être perdue.
Les commentaires d’hier soir, le fait que personne ne s’en indigne, n'en sont qu'un des tristes symptômes.

vendredi, septembre 22, 2006

 

Barré mais pas fou

Dans Écrans, le supplément culturel de Libération, un article relate l'hypothèse assez spéciale mais foutrement cinéphile d'un philosophe slovène.

Le headline:
"Et si le vrai film inspirateur du 11 Septembre n’était pas « Die Hard » ou « la Tour infernale » mais « les Oiseaux » ? C’est en tout cas la thèse cinéphile audacieuse d’un philosophe barré, Slavoj Zizek."

A lire ici

Pas fou, n'est-ce-pas?

 

Trippant...

...le blogue tenu par Noël Mitrani, réalisateur de Sur la trace d'Igor Rizzi et tout frais lauréat du prix du meilleur premier film canadien au festival de Toronto.




Il y raconte sa belle aventure, notamment vénitienne. On est jaloux (une photo avec David Lynch...le salaud!), mais on s'y croirait!

jeudi, septembre 21, 2006

 

De la lumière aux ténèbres

L'immense Sven Nykvist, directeur photo de Bergman est mort hier à 83 ans.

Voir l'article de Ronald Bergan dans The Guardian
"Someone once said that in the process of filmmaking "if the film is the baby, the director the mother, the screenwriter the father, then the cinematographer is the midwife." The Swedish cinematographer Sven Nykvist, who has died aged 83, helped bring about the birth of a number of masterpieces, most of them by Ingmar Bergman, his most intimate collaborator." (la suite)

Je ne veux pas faire dans la nostalgie de fond de tiroir, mais plus les grands disparaissent, plus cette question me taraude: qui seront nos grands à nous?


mercredi, septembre 20, 2006

 

la pire pub du monde?

Allez, un peu de mauvais goût pour se redonner le moral....

Une pub piquée sur le blog d'une fan de Borat (qui ne peut donc pas être entièrement mauvaise)

 

Politiquement correct....

Deux articles trouvés aujourd'hui dans The Guardian

Le premier sur la bataille publicitaire entre les pro et les anti-diamants engendrée par le prochain film de Leo-je suis le roi du monde, Blood Diamond. Attention, après la fourrure, les contours du nouveau combat éthiquo-politico-équitable se dessineraient-ils?

Le second sur la nouvelle division de Fox appelée FoxFaith...et oui la promotion des films chrétiens et de leur jolie morale maintenant. C'est ça le progrès? Ca fait peur...

Malgré tout, sous ces deux articles, la même idée: celle de la reconnaissance de l'immense pouvoir du cinéma comme arme de suggestion massive.

dimanche, septembre 17, 2006

 

Wow....

Un petit quelque chose qui me remplit de joie et que je voulais partager avec vous.

Vous vous souvenez: j'allais à Toronto pour accompagner le film qu'Atopia va distribuer, "Sur la trace d'Igor Rizzi", réalisé par Noël Mitrani.
Et ben, voilà que ce petit film a déployé ses ailes hier en allant chercher, au nez et à la barbe d'autres, le prix du meilleur premier film canadien du Festival de Toronto!


Yes!!!

Finalement, après le palmarès de Venise, celui de Toronto vient me chuchoter quelque chose à l'oreille: n'est-ce pas les festivals, désormais, qui ont la charge de la cinéphilie? A voir.

lundi, septembre 11, 2006

 

attention, à surveiller


Les amis, je n'ai que cinq minutes, mais je veux absolument vous parler de mon film d'hier, Little Children, la deuxième réalisation de Todd Fields (In the Bedroom).
Une sorte de Happiness 2 avec du bon gros malaise qui suinte de partout, un vrai commentaire sur la vie de banlieue et une jolie comparaison avec Mme Bovary, des dialogues ultra-bien pensés et un petit coup de poing bien subversif dans une jolie forme sucrée de conte de fées, comme on aime. Gardez vous un oeil ouvert, ça devrait sans doute arriver bientôt


Oh et une anecdote peu drôle mais c'est ma minute vedette d'hier (à part le fait que j'ai vu Brad Pitt en vrai, et aussi Jean-Marc Barr, cherchez l'erreur), Michael Moore était dans le salle de visionnement. Dans le film à un moment, un personnage explique que sa femme fait des documentaires. Ce à quoi l'autre répond ah, comme Michael Moore?

dimanche, septembre 10, 2006

 


Salut,

Chose promie, chose dûe, des nouvelles de Toronto (avé les assents puisque j'ai enfin pu faire ré-entendre raison à mon ordi).

Bien sûr, je pourrais vous parler des fêtes et des cocktails divers et variés dans lesquels je traîne mes guêtres, mais je sens que vous vous demandez plutôt, avec une impatience tout personnelle, le pourquoi de cette (magnifique) photo.

Et bien voilà, c'est Borat. Arrivant sur le tapis rouge de Toronto. Avouez que ça a de la gueule! Et si certains d'entres vous le connaissent déjà, les autres, péparez-vous car Borat va devenir notre nouvel ami.

Son film, Borat Cultural Learnings of America for Make Benefit Glorious Nation of Kazakhs est certainement la chose la plus drôle que j'ai vu dans les dix dernières années. Sans mentir, j'en pleurais littéralement. Pour ajouter au tout, la réalisation est juste assez dynamique sans trop en faire, passe-partout sans être trop plate, drôle sans être prétentieuse. Un must absolu, je vous l'assure.

A part ça, dans l'ordre, j'ai été plutôt déçue par Le Caïman (trop dilué), Nouvelle chance d'Anne Fontaine (cette reine du chic nerveux et sophistiqué nous pond un espèce de téléfilm roumain cheap avec Arielle Dombasle? Trop pour moi), L'homme de sa vie de Zabou Breitman (qui prend plus de libertés formelles que dans Se Souvenir des belles choses, mais perd un peu son propos à force de jolis plans de l'étang ou des champs de tournesols) et finalement A Good Year de Ridley Scott, un cochonnerie de première avec Russel j'ai-une-face-de-boeuf-mais-la-on-m'a-demandé-de-sourire, la Provence, Londres, le vin, les clichés, la cucuterie, la plan-planterie...

Ohhh, et j'oubliais ce petit dessert: commentaire d'un attaché de presse croisé ici et qui devait me prendre pour une autre puisque'il me servit cette délicieuse pensée: en tout cas, nous on est contents avec le ici maintenant, ils aiment tout...

sur ce joli pêt de l'esprit, je retourne à mes aventures


jeudi, septembre 07, 2006

 

On my way

Papillon dans le ventre. Je pars aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, comme une débutante, au Festival de Toronto!

J'y accompagne le film qu'Atopia va distribuer, Sur la trace d'Igor Rizzi, qui vient d'ailleurs de faire belle impression à la Semaine de la Critique à Venise. Je préfère ne pas trop vous en parler, sinon vous m'accuseriez de favoritisme (oh, je vous connais, avec vos idées mal placées!), mais je ne peux pas m'empêcher de vous dire qu'il y a vraiment quelque chose dans ce film!

En direct de là-bas, je tâcherai de vous en raconter le plus possible. Sinon, de retour le 14 avec sûrement pleins d'étoiles dans les yeux!

En passant, je souligne également la très triste nouvelle de la semaine: le ICI a décidé, d'un commun accord avec lui-même, de se départir de la collaboration de R. Lévesque. C'est une honte.

This page is powered by Blogger. Isn't yours?

Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs