mercredi, janvier 28, 2009

 

VRP de luxe


Criterion se paye un représentant de commerce de luxe en la personne du grand Monte Hellman (The Shooting)!

Appelé par la firme à choisir 10 films disponibles dans sa collection, le cinéaste commente ainsi avec bonheur et moults historiettes Le samouraï, Notorious, The Third Man, Les enfants du paradis, La grande illusion ou encore 8 1/2

De la liste, on retient cette anecdote : « lorsque j’essayais de convaincre Brando de jouer Garrett dans Pat Garrett and Billy the Kid, il me racontait que la plus belle performance qu’il ait jamais vu au cinéma, avec celle du maître d’armes dans Les sept samouraïs, était celle du voleur dans Les enfants du Paradis ».
Cette conversation-là, on l'aurait bien espionnée

dimanche, janvier 25, 2009

 

louise-michel - film annonce

Louise-Michel n'a rien (ou presque) à voir avec la célèbre militante anarchiste, mais tout à voir avec le nouveau film des français Benoît Delepine et Gustave Kervern (Aaltra). Il vient de gagner une mention du jury à Sundance pour "son originalité".

Un film français original, récompensé à Sundance? Appel à nos distributeurs!


mercredi, janvier 21, 2009

 

PLOGUE SANS HONTE

Semaine historique, s'il en est...

Le deuxième film de l'ami Rafaël Ouellet (Le cèdre penché), Derrière moi sera à l'affiche de tous les bons cinémas à compter de ce vendredi.

Soyez-y aussi.

Betty veut quitter son métier d’escorte de luxe. Pour recouvrer sa liberté, elle a moins d’une semaine pour trouver sa remplaçante. C’est en région que Betty rencontre Léa, 14 ans. Sournoisement, par la séduction et l’amitié, et en lui vendant du rêve, Betty prépare la naïve adolescente à prendre sa relève.

 

SUNDANCE DANS TA MAISON

Jusqu'au 25 janvier, gratuitement, I Tunes propose 10 courts présentés au festival de Sundance.

Tout simple: on va dans ITunes, on cherche Sundance 09, et hop, on se croirait en Utah.

Après la période de grâce, les films seront payants (1.99 pièce).

N'empêche, c'est bien le progrès


mardi, janvier 13, 2009

 

LE COUP DU LAPIN

Au moment d'écrire ces lignes, la nouvelle est encore fraîche. Ou plutôt brûlante. L'ex-Centris fermera ses portes au cinéma dès la fin mars. Daniel Langlois en a décidé ainsi, laissant une bonne partie des cinéphiles sous le choc.
Les deux salles seront désormais louées à des événements d'entreprises et se tourneront vers le multimédia tandis que le Parallèle devra se chercher de nouveaux locaux.

D'ici quelques jours, la poussière retombera peut-être, on trouvera peut-être une solution, mais pour l'instant, j'ai beau chercher dans mon dictionnaire, je ne vois pas d'autre façon de résumer le fond de ma pensée: #%?(&**&FU%$$%CK.

jeudi, janvier 08, 2009

 

WAKE UP CALL

Il n’aura pas fallu longtemps l’attendre, ce premier choc de l’année… Revolutionary Road en salles dès demain, dans les cinémas dignes de ce nom.

Elle a la blondeur lumineuse des champs de blé. Lui, l’œil coquin des enfants grandis trop vite. Ensemble, ils se sont construits un nid au cœur des années 50. Les deux enfants – une fille, un garçon -, la maison blanche, l’auto et le jardin. Le rêve américain n’aura jamais aussi bien porté son nom. Du Norman Rockwell, mais en vrai.

Et puis, un jour, ils en ont assez. Assez de cette vie bien rangée. Assez d’avoir laissé le temps peser de tout son poids sur leurs rêves enchantés. Assez de regarder leur jeunesse idéaliste leur filer entre les doigts. Alors, ils décident de tout plaquer. De recommencer. Et à Paris encore. L’air y sera plus pur. Le ciel plus bleu.
Mais comme toutes les illusions, celle-ci aussi n’aura qu’un temps.

Sam Mendes avait déjà fait le coup aux hommes dans American Beauty. Mettre le doigt si exactement sur le mal-être que, presque 10 ans après, l’empreinte s'en ressent encore. Avec Revolutionary Road, cette fois, ce sont les femmes qu'il regarde tomber. Les femmes qui se rêvent héroïnes et qui se retrouvent spectatrices. Les femmes qui ne se tiennent plus debout que par la force de l’habitude. Les femmes prises au piège de leur couple, de leurs enfants, d'une vie qu'elles n'ont pas vraiment choisies...

Rien que des vérités, dans ce film-là. Dites crument, sans gants, sans pincettes. Des vérités à la Who's Afraid of Virginia Woolf? À la Little Children aussi. Des vérités qu'on se force à écouter en se disant "c'est pour ton bien".

Et puis, il y a ces dialogues ciselés, mordants de réalités assénées, adaptés du premier roman de Richard Yates. Il y a encore Kate Winslet et Leonardo DiCaprio, jamais aussi justes, jamais aussi puissants. Il y a aussi ces couleurs délicates, presque délavées concoctées par Roger Deakins (directeur photo des Coen) qui semblent vouloir préserver le film de son récit trop abrupt. Il y a enfin l’Amérique en miroir lucide et son conformisme qui bouffe tout, le constat d’illusions mortes et enterrées, le désenchantement filmé comme on filme une agonie. Parce qu’il y a tout ça, et plus encore, Revolutionary Road est un film inoubliable. De ceux qui bouleversent autant qu’ils réveillent. De ceux qui font du bien en faisant mal.

lundi, janvier 05, 2009

 

DE BATTRE NOS COEURS CONTINUERONT...


2009 tout neuf? Vraiment? Petit coup d'oeil sur ce qui risque, ou non, de nous faire saliver cette année
-le plus rapide: Entre les murs, encore fraîche palme d'or de Laurent Cantet à sortir dans les prochaines semaines
-le plus pétard mouillé? Che de Steven Soderbergh, 2 films en un et un Benicio dans la jungle
-le plus oscar: Revolutionary Road de Sam le retour Mendes, adapté de Richard Yates. Et les retrouvailles des titanesques Di Caprio-Winslet
-le plus sexy noir: Broken Embraces, l'Almodovar retrouve la Cruz
-le plus 3d: Avatar, de James Cameron. Depuis le temps qu'on en parle, il a intérêt à être bon
-le plus animé: Coraline, pour qu'enfin tout le monde apprenne le nom du génie derrière The Nightmare Before Christmas, Henry Selick
-Le plus recommandé: par vous, dans vos tops, Eleve libre de Joachim Lafosse dont le précédent Nue propriété avait déjà fait son petit effet
-Le plus poilu: Wolverine. Je suis une fille et il y a Hugh Jackman
-le plus attendu: 4 Nights with Anna de Skolimowski qui n'avait pas tourné en polonais depuis des lustres
-le plus mafieux: Gomorrah de Matteo Garrone et son cinéma qui glace le sang
-le plus pourquoi pas: L'empreinte de l'ange de Safy Nebbou, avec Frot et Bonnaire, précédé de belles rumeurs
-le plus c'est mieux d'être bon parce qu'on ne pardonnera pas indéfiniment: The Box de Richard Kelly, parce qu'on ne veut pas croire que M. Donnie Darko n'aurait fait que Southland Tales par la suite
-les plus irlandais: Hunger de Steve McQueen que quelqu'un a intérêt à nous montrer et 50 Dead Men Walking de Kari Skogland qui titille l'imagination
-le plus je ne me referais pas: Inglorious Bastards, Quentin Tarantino
-le plus Grande Dépression: Public Enemies de Michael Mann et les minois de Bale et Depp en truands grande époque
-le plus chouchou: Shutter Island, adapté par Scorsese du bouquin du génialissime Dennis Lehane. Gros gros casting aussi (Kingsley, Mortimer, diCaprio, Von Sydow...)
-le plus arrête tes vidéos et recommence ton cinéma: Where the Wild Things Are de Spike Jonze
-le plus joli titre: Romaine par -30, par Agnès Obadia
-le plus à espérer vlan dans les dents: Green Zone de Paul Greengrass
-le plus c'est pas Bourne mais presque: The Informant de Steven Soderbergh
-Les plus plaisirs coupables: Fanboys, ou de l'amour inconditionnel de Star Wars et Bruno, parce que Sacha Baron Cohen

Rien d'exhaustif, mais de quoi nous occuper quelques semaines, non?...

jeudi, janvier 01, 2009

 

2009 TOUT NEUF

Fidèles ou occasionnels, cinéphiles ou cinéphages, écran ou dvd, action ou comédie, film noir ou bluette, bergman ou ben stiller, beurre ou margarine: à tous, l'équipe d'ATC souhaite la plus belle des années 2009.

Et surtout, bon cinéma.

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