jeudi, octobre 05, 2006
C'est de la mar-de
Et ce n'est même pas moi qui le dis - je suis bien trop polie -, mais notre regretté Stanley Kubrick à propos de son Eyes Wide Shut.
Et pour tout vous dire, n'ayant jamais réellement compris pourquoi le génie avait fait appel au poireau qu'est Cruise et à la bien jolie mais tristounette Kidman, ma curiosité est maintenant assouvie!
Quoi que...Jj'aimais bien ma petite théorie du complot personnelle: Kubrick sachant sciemment que nos deux vedettes n'étaient rien d'autres que de belles baudruches vides les avaient justement mis en scène de cette façon, afin de révéler l'abyssale nullité et le vide insondable de nos sociétés modernes qu'une course effrenée à la débauche ne suffit même plus à cacher.
Petite déception: Kubrick était donc moins manipulateur que je le pensais....
À lire:
"Stanley Kubrick regarded Eyes Wide Shut as a "piece of shit" that had been ruined by the interference of its A-list stars, a friend of the director claimed this week. The character actor R Lee Ermey starred in Kubrick's 1987 film Full Metal Jacket and remained in close contact with the director until his death in March 1999. He described the film-maker as a "shy, timid" man who was effectively bullied by his stars, Tom Cruise and Nicole Kidman."
La suite dans The Guardian
Et pour tout vous dire, n'ayant jamais réellement compris pourquoi le génie avait fait appel au poireau qu'est Cruise et à la bien jolie mais tristounette Kidman, ma curiosité est maintenant assouvie!
Quoi que...Jj'aimais bien ma petite théorie du complot personnelle: Kubrick sachant sciemment que nos deux vedettes n'étaient rien d'autres que de belles baudruches vides les avaient justement mis en scène de cette façon, afin de révéler l'abyssale nullité et le vide insondable de nos sociétés modernes qu'une course effrenée à la débauche ne suffit même plus à cacher.
Petite déception: Kubrick était donc moins manipulateur que je le pensais....
À lire:
"Stanley Kubrick regarded Eyes Wide Shut as a "piece of shit" that had been ruined by the interference of its A-list stars, a friend of the director claimed this week. The character actor R Lee Ermey starred in Kubrick's 1987 film Full Metal Jacket and remained in close contact with the director until his death in March 1999. He described the film-maker as a "shy, timid" man who was effectively bullied by his stars, Tom Cruise and Nicole Kidman."
La suite dans The Guardian
Comments:
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Si Kubrick savait sciemment que Cruise et Kidman étaient de grôsses vedettes vides, qu'ils le manipuleraient et qu'en plus il n'aimait pas les gros égos d'acteurs, pourquoi les a-t'il choisis pour jouer dans son film?
Si Kubrick a choisi ce couple, c'est parce qu'il croyait en eux en quelque part, on me fera pas avaler n'importe quoi, même sous couvert d'amitié de cet acteur envers lui,et ses soi-disantes révélations téléphoniques.Quel crédit apporter à ses dires? On était pas là pour confirmer ou infirmer.
Ce film,que j'ai trouvé perso inférieur à d'autres de lui, est loin d'être " a piece of shit" dans le cinéma international,mais ça est un autre débat.
Un Kubrick mineur vaut bien des "majeurs" provenant d'autres auteurs.
Ce film,que j'ai trouvé perso inférieur à d'autres de lui, est loin d'être " a piece of shit" dans le cinéma international,mais ça est un autre débat.
Un Kubrick mineur vaut bien des "majeurs" provenant d'autres auteurs.
Ça me rassure presque... Je n'ai pas beaucoup apprécié le film. Je trouvais que ça faisait "cinéaste vieillissant et épuisé qui réalise un fantasme qui se veut osé mais qui est aussi dérangeant qu'un p'tit club de swingers". Bref, ça me rend bien heureuse de blamer le résultat sur Cruise et Kidman. ;-)
Permettez que je fasse une entrée dans le blogue d'Helen. L'argument avancé dans l'article ne tient pas. Kubrick a souvent compté sur la présence de vedettes pour recevoir l'appui des studios. Ryan O'Neil dans Barry Lyndon. Jack Nicholson et Shelley Duvall dans Shining. Et les anecdotes au sujet du tournage de Shining contredisent Lee Ermey. On se souvient que Kubrick, pour ce film, a adopté la stratégie suivante : placer l'actrice dans une position comparable à celle de son personnage. La mémorable scène de l'escalier ("Wendy, stop swinging the bat!") a nécessité plusieurs prises, de manière à pousser la comédienne à bout.
marco deb, ce que tu dis me rappelle que Sydney Pollack avait dit que le tournage de Eyes Wide Shut s'était bien déroulé jusqu'à ce qu'ils arrivent à la scène autour de la table de billard entre son personnage et celui de Cruise. Ils ont fait, refait et refait et encore refait cette scène dans le même but, pousser les deux comédiens à bout. Moi je trouve ce film très réussi, esthétiquement en tout cas...
Joli petit débat les ami(e)s!
Je suis daccord, esthétiquement très réussi(atmosphère de rêve éveillé géniale)et excellent point soulevé par Marco je trouve.
Pousser les acteurs au maximum de leurs capacités, ce qui me semble faire "légèrement"
défaut dans "Eyes wide shut". À qui la faute si on souscrit à ma critique:
Aux performances assez mièvres de
Cruise et Kidman? Au scénario moins porteur d'émotions? À la direction de Kubrick un peu moins ferme? Ou bien les trois en même temps que l'on peut mélanger à doses variables?
Chose certaine, ce débat de grande qualité me donne l'envie de me taper l'intégrale de Kubrick :)
Je suis daccord, esthétiquement très réussi(atmosphère de rêve éveillé géniale)et excellent point soulevé par Marco je trouve.
Pousser les acteurs au maximum de leurs capacités, ce qui me semble faire "légèrement"
défaut dans "Eyes wide shut". À qui la faute si on souscrit à ma critique:
Aux performances assez mièvres de
Cruise et Kidman? Au scénario moins porteur d'émotions? À la direction de Kubrick un peu moins ferme? Ou bien les trois en même temps que l'on peut mélanger à doses variables?
Chose certaine, ce débat de grande qualité me donne l'envie de me taper l'intégrale de Kubrick :)
Bonjour, j'aimerais avoir votre opinion: pourquoi Kubrick est-il un cinéaste culte?
On parle de sa maîtrise technique, de sa photographie. Deux éléments que je trouve étrange d'évoquer. Cette photographie, je la trouve banale, sans âme. La photographie d'un Kubrick, c'est celle d'un Spielberg ou d'un Turpin aujourd'hui. Même recette, de la chaussure, du Céline Dion. Ennuyeux. Sans vie. Peut-être est-ce alors sa direction artistique? Encore là, des acteurs qui surjouent (j'ai à l'esprit, rapidement, la femme de l'autre dans The Shining, le slave dans Eyes Wide Shut). Alors, quoi? Peut-être finalement que le scandale de A Clockwork Orange et son personnage de vieux barbu reclus.
Sûrement une question de goût.
(Je lui donne tout de même 2001: A Space Odyssey)
C'est ce qu'on appelle l'énigme du cube Kubrick.
Qu'en pensez-vous?
On parle de sa maîtrise technique, de sa photographie. Deux éléments que je trouve étrange d'évoquer. Cette photographie, je la trouve banale, sans âme. La photographie d'un Kubrick, c'est celle d'un Spielberg ou d'un Turpin aujourd'hui. Même recette, de la chaussure, du Céline Dion. Ennuyeux. Sans vie. Peut-être est-ce alors sa direction artistique? Encore là, des acteurs qui surjouent (j'ai à l'esprit, rapidement, la femme de l'autre dans The Shining, le slave dans Eyes Wide Shut). Alors, quoi? Peut-être finalement que le scandale de A Clockwork Orange et son personnage de vieux barbu reclus.
Sûrement une question de goût.
(Je lui donne tout de même 2001: A Space Odyssey)
C'est ce qu'on appelle l'énigme du cube Kubrick.
Qu'en pensez-vous?
Bon, Rococodisco, stp, on se fait déjà assez chier avec les Sauvé, Augendre et autres turbocrapets de ce monde. Tu pourrais p-ê aller trouver un autre blog pour demander aux gens en quoi Kubrick a de l'intérêt. Oh merci de lui donner 2001 t'es trop gentil - L'enigme du cube Kubrick.... dégage mec.
Ce garçon est p-ê mal connu des habitués de ce blog mais je tenais à saluer la mémoire d'un très chic type, mort accidentellement cette semaine de la façon la plus conne. Lam-Thu Nguyen n'était pas un ami proche mais il était si sympathique, érudit, souriant que ça me pince vraiment le coeur de le savoir hors du paysage cinéphile. Salut mec.
Bon, Denis, on ne parle pas comme ça à mes invités sivouplé :)
Quant à toi, cher rococodisco, je ne peux que te conseiller le revisionnage intensif de l'intégrale Kubrick.
Tu doutes de sa mise en scène? Revois bien Shining et notamment les scènes de couloirs. Foutre la trouille aux gens avec une simple voiturette d'enfants à pédales, faut le faire
Tu doutes de sa direction d'acteur? Revois bien Peter Sellers dans Dr Strangelove. Aussi halluciné qu'hallucinant
Tu doutes de sa direction photo? Revois Lolita, Full Metal Jacket ou Paths of Glory et tu ne pourras plus jamais parler de recette.
Tu doutes de la pertinence de ses propos? Revois bien Clockwork Orange. Tellement en avance et droit au but que ça en est bluffant
Tu doutes de son inventivité? Revois The Killing et tu verras que Peckinpah ou Fuller n'avaient rien inventé!
Bref, revois et reviens.
Quant à toi, cher rococodisco, je ne peux que te conseiller le revisionnage intensif de l'intégrale Kubrick.
Tu doutes de sa mise en scène? Revois bien Shining et notamment les scènes de couloirs. Foutre la trouille aux gens avec une simple voiturette d'enfants à pédales, faut le faire
Tu doutes de sa direction d'acteur? Revois bien Peter Sellers dans Dr Strangelove. Aussi halluciné qu'hallucinant
Tu doutes de sa direction photo? Revois Lolita, Full Metal Jacket ou Paths of Glory et tu ne pourras plus jamais parler de recette.
Tu doutes de la pertinence de ses propos? Revois bien Clockwork Orange. Tellement en avance et droit au but que ça en est bluffant
Tu doutes de son inventivité? Revois The Killing et tu verras que Peckinpah ou Fuller n'avaient rien inventé!
Bref, revois et reviens.
Bon bon bon. Merci Helen de votre réponse constructive. J’aurais peut-être dû vous prévenir : plus amateur de cinéma que cinéphile, curieux de comprendre, je vous posais une petite question à vous les experts, à savoir en quoi Mr. Kubrick est-il un cinéaste culte. J’ai osé donner mon opinion : moi, il ne m’émeut pas du tout, Mr Kubrick. Helen a su répondre à la question en m’expliquant en quoi elle le trouve intéressant. Merci. J’irai revoir les moments que vous suggérez.
M. Côté, sans rancune, l’énigme du cube Kubrick, c’était bénin, c’était pour rire.
M. Côté, sans rancune, l’énigme du cube Kubrick, c’était bénin, c’était pour rire.
Cher Rococodisco,
Choubidou,Pow! :)
Je vais te donner mon opinion de cinéphile, je suis pas un expert.
Vouloir comprendre est une chose.Dénigrer un grand cinéaste qui fait consensus dans la communauté cinématographique en est une autre.
Denis s'exprime toujours avec son coeur,ce qui peut comporter des désagréments pour qui ne le connait pas.;)
Je ne pourrai que répéter ce qu'Helen t'a si bien répondu,dans mes propres mots:
Il y a des génies lumineux,il y en d'autres, ténébreux.
Tout dépend de l'effort que l'on consent à faire pour apprécier une oeuvre.Au fait, qui aimes-tu comme cinéaste? Si Kubrick ne t'allumes pas, qui t'allumes?
Kubrick, quant à moi fut un génie de la nuit, si je puis dire.
Un visionnaire précurseur de l'âme humaine dans tout ce qu'elle peut avoir de sale et noire.Tiraillée entre ses désirs et ses folies, entre rêve et réalité.
Il a su,plus que nombre d'auteurs,m'éclairer sur ma condition d'être humain contradictoire.
Par sa maîtrise absolue du 7e art à tous points de vue,il a su(comme Hitchcock?)raconter une histoire de manière captivante et pousser les acteurs dans leur derniers retranchements pour leur faire cracher leurs tripes sur pellicule.Voir The Shining,Full Metal Jacket,Dr Strangelove,toute
sa filmographie.
Et j'aurais donné un deuxième oscar du meilleur acteur à Nicholson pour The Shining après "Vol au-dessus d'un nid de coucous". Mon opinion.
Bref,on aime Kubrick pour l'histoire qu'il a écrite cinématographiquement.He fuckin' made history,to me.
Choubidou,Pow! :)
Je vais te donner mon opinion de cinéphile, je suis pas un expert.
Vouloir comprendre est une chose.Dénigrer un grand cinéaste qui fait consensus dans la communauté cinématographique en est une autre.
Denis s'exprime toujours avec son coeur,ce qui peut comporter des désagréments pour qui ne le connait pas.;)
Je ne pourrai que répéter ce qu'Helen t'a si bien répondu,dans mes propres mots:
Il y a des génies lumineux,il y en d'autres, ténébreux.
Tout dépend de l'effort que l'on consent à faire pour apprécier une oeuvre.Au fait, qui aimes-tu comme cinéaste? Si Kubrick ne t'allumes pas, qui t'allumes?
Kubrick, quant à moi fut un génie de la nuit, si je puis dire.
Un visionnaire précurseur de l'âme humaine dans tout ce qu'elle peut avoir de sale et noire.Tiraillée entre ses désirs et ses folies, entre rêve et réalité.
Il a su,plus que nombre d'auteurs,m'éclairer sur ma condition d'être humain contradictoire.
Par sa maîtrise absolue du 7e art à tous points de vue,il a su(comme Hitchcock?)raconter une histoire de manière captivante et pousser les acteurs dans leur derniers retranchements pour leur faire cracher leurs tripes sur pellicule.Voir The Shining,Full Metal Jacket,Dr Strangelove,toute
sa filmographie.
Et j'aurais donné un deuxième oscar du meilleur acteur à Nicholson pour The Shining après "Vol au-dessus d'un nid de coucous". Mon opinion.
Bref,on aime Kubrick pour l'histoire qu'il a écrite cinématographiquement.He fuckin' made history,to me.
«Cette photographie, je la trouve banale, sans âme. La photographie d'un Kubrick, c'est celle d'un Spielberg ou d'un Turpin aujourd'hui.»
Mmmmh, j'ai un exemple précis qui m'est tout de suite venu en tête et qui vient du film Barry Lyndon (le film au complet étant lui même un exemple de maîtrise de l'image): le tournage en bas, très bas éclairage.
Voici ce que j'ai piqué sur Internet à ce sujet. Si ça c'est un cinéaste banal...
«Le travail du chef opérateur John Alcott a marqué une date dans l'histoire du cinéma contemporain, en particulier dans les scènes de nuit. Il a opté pour la lumière naturelle de l'époque : la bougie. Ce choix esthétique fut rendu possible par l'évolution de la technique : progrès dans l'optique, progrès dans la fabrication de la pellicule (émulsions), progrès dans le traitement en laboratoire.
La nécessité d'un objectif à grande ouverture a obligé l'équipe technique à modifier la caméra par des "bricolages" qui durèrent 3 mois !
C'est dans les scènes de jeu, par exemple où Lord Ludd, entouré de ses maîtresses (hommage à Watteau) affronte Balibari et Redmond, ou encore la scène de la rencontre avec Lady Lyndon, que le procédé atteint son effet maximum : la chaude lumière des bougies sur les lustres, le chatoiement des costumes, les visages maquillés des hommes et des femmes créent sous nos yeux un monde totalement autre.
L'utilisation d'un grand nombre de bougies dans des endroits plus modestes que des palais donne le même effet mais est moins cohérent du point de vue de la vérité historique.
Le tournage en "basse lumière", l'emploi d'un objectif à grande ouverture, le traitement "poussé" du négatif en laboratoire donnent par ailleurs un effet esthétique : la création d'un grain sur l'image (différent de l'effet de tramage assez souvent employé).
Mmmmh, j'ai un exemple précis qui m'est tout de suite venu en tête et qui vient du film Barry Lyndon (le film au complet étant lui même un exemple de maîtrise de l'image): le tournage en bas, très bas éclairage.
Voici ce que j'ai piqué sur Internet à ce sujet. Si ça c'est un cinéaste banal...
«Le travail du chef opérateur John Alcott a marqué une date dans l'histoire du cinéma contemporain, en particulier dans les scènes de nuit. Il a opté pour la lumière naturelle de l'époque : la bougie. Ce choix esthétique fut rendu possible par l'évolution de la technique : progrès dans l'optique, progrès dans la fabrication de la pellicule (émulsions), progrès dans le traitement en laboratoire.
La nécessité d'un objectif à grande ouverture a obligé l'équipe technique à modifier la caméra par des "bricolages" qui durèrent 3 mois !
C'est dans les scènes de jeu, par exemple où Lord Ludd, entouré de ses maîtresses (hommage à Watteau) affronte Balibari et Redmond, ou encore la scène de la rencontre avec Lady Lyndon, que le procédé atteint son effet maximum : la chaude lumière des bougies sur les lustres, le chatoiement des costumes, les visages maquillés des hommes et des femmes créent sous nos yeux un monde totalement autre.
L'utilisation d'un grand nombre de bougies dans des endroits plus modestes que des palais donne le même effet mais est moins cohérent du point de vue de la vérité historique.
Le tournage en "basse lumière", l'emploi d'un objectif à grande ouverture, le traitement "poussé" du négatif en laboratoire donnent par ailleurs un effet esthétique : la création d'un grain sur l'image (différent de l'effet de tramage assez souvent employé).
D'ailleurs - je me sens coquin - je ne vous dirai pas quelle importance accorde ou n'accorde pas Denis Côté au «taponage» [ce sont mes mots] de caméra. Si vous réussissiez à mettre la main sur cet entretien complet, vous le sauriez. ;)
http://www.revue24images.com/ancien/brault-cote_121.html
http://www.revue24images.com/ancien/brault-cote_121.html
Bon ça y est, ma chandelle est morte. On va commencer par le briquet. Comme je venais de faire un commentaire sur l'utilisation particulière qu'avait fait Kubrick de la caméra en en modifiant des parties, ça m'avait rappelé ce que tu avais dit à ce sujet dans l'entrevue avec Brault. Puisque mon magazine est dans mes archives à l'entrepôt et que je ne voulais pas te paraphraser, j'ai décidé de te relancer par la bande. Mais il semblerait que ma balle soit tombée très loin du camp dans le boisée.
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