dimanche, mars 30, 2008

 

Puisque ça a l'air de vous plaire

Un autre super-top quizz juste pour vous. Toujours sans google, toujours une traduction.

Qui a dit?
"You have to be narcissistic to be an artist. You have to think you are the centre of the whole thing otherwise why do you create? The only thing is to recognise it, and then you make the best of it."

vendredi, mars 28, 2008

 

Quizz du jour

Et n'utilisez pas Google, bande de....

Qui a bien pu prononcer cette phrase? Un indice, c'est une traduction.

"I don't tend to watch action films mainly because I find them boring, but I watch the films of David Cronenberg and Martin Scorsese, usually in a state close to having a heart attack. I'm a complete coward. I make violent films as a result of my sensitivity to violence - in other words, my fear of violence."

 

Toi, l'ami


...qui n'a pas reçu ce message d'André Habib vantant une certaine projection à la cinémathèque ce samedi, lis et va.


"Mais "l'événement" de cette semaine demeure, avant tout, la présentation, samedi, à partir de 15h, de la VERSION INTÉGRALE (427 min.) du film de Manoel de Oliveira, LE SOULIER DE SATIN, d'après la pièce de Paul Claudel... 427 min... vous avez bien lu. 7 heures pleine de ravissement (une pause est prévue vers 18h30)!

Appelez vos amis, amenez un lunch, venez passer la journée et la soirée devant ce qui s'annonce comme une expérience totale. Un tel "marathon mystico-romantique", ce n'est pas à tous les jours ! Aucun cinéphile digne de ce nom peut se permettre de rater une telle occasion ! C'est ce qu'on appelle une vraie rareté (vous pourrez toujours louer Casablanca et Citizen Kane au vidéoclub du coin).

Le Soulier de satin, depuis sa création en 1985, n'a été présenté dans son intégralité qu'une dizaine de fois, et nous avons l'immense honneur de pouvoir le voir à Montréal (le film n'avait pas pu être présenté lors de la dernière rétrospective Oliveira à Montréal).

Rien à ajouter.

jeudi, mars 27, 2008

 

Je mange donc je suis


C'est un des films dont la sortie me fait le plus frissonner d'impatience. In the Electric Mist de Bertrand Tavernier.
Dans un article vraiment intéressant du Guardian , le cher réalisateur raconte pourtant que l'aventure ne fut pas si belle, notamment avec Tommy Lee, décidément l'homme le plus sympathique du monde

Sadly, no dinner scene will feature in Tavernier's new film, In the Electric Mist - for Tommy Lee Jones, its big star, is no trencherman. "I could not do the dinner scene because Tommy Lee Jones does not like to eat on the screen," Tavernier says, with evident regret. His working relationship with Jones, it seems, wasn't always smooth. "Tommy Lee Jones is one of the greatest actors I have seen or worked with. He is very intelligent and educated. When you say 'Action!', he is great." And before that moment? Tavernier pauses. "It varies." Another pause. "Let's say that I love Philippe Noiret."

Et vlan.

mercredi, mars 26, 2008

 

Nouveau joujou


Pour passer les longues soirées d'hiver de mars - non mais franchement, on en est encore là en mars, c'est quoi ce bordel? -, j'ai trouvé un nouveau joujou. Le livre Ciné-miscellanées de François Guerif, grand spécialiste français du cinéma américain. Un recueil de citations impeccable pour faire son Lucchini et devenir l'idole des pinces-fesses. Voyez comme je pense à votre bien-être social.

En à peine 4 pages lues, j'avais déjà envie de vous offrir 3 citations

Le cinéma est-il art? Qu'est-ce que ça peut vous faire? est ma réponse. Faites des films ou bien faites du jardinage. Ce sont des arts au même titre qu'un poème de Verlaine ou un tableau de Delacroix. Si vos films ou votre jardinage sont bons, c'est que vous pratiquez l'art du jardinage ou l'art du cinéma: vous êtes un artiste...L'art n'est pas un métier, c'est la manière dont on exerce un métier.
Jean Renoir

J'ai toujours cru que le grand danger du cinéma, c'est d'être définitivement inventé. Le cinéma est une invention permanente

Henri-Georges Clouzot

Et enfin celle-ci que je dédie à tous les cinéastes que j'aime:
Le cinématographe nous enseigne le courage et la patience. S'acharner, attendre, s'acharner, attendre: voilà en quoi consiste notre école. La merveille, c'est que l'actualité ne nous atteint plus et que son vacarme ne pénètre pas notre province magique
Jean Cocteau.

vendredi, mars 21, 2008

 

La quête du Graal

Joe Queenan, un critique du Guardian, s'est mis en tête - et très sérieusement - de dénicher parmi les plus jolis navets, le pire film jamais fait.
Scientifiquement, il livre donc une liste de critères à respecter pour entrer dans cette catégorie pour laquelle on ne peut s'empêcher d'avoir une certaine tendresse:

* For starters, a truly awful movie must have started out with some expectation of not being awful. That is why making a horrific, cheapo motion picture that stars Hilton or Jessica Simpson is not really much of an accomplishment.

*Two, an authentically bad movie has to be famous; it can't simply be an obscure student film about a boy who eats live rodents to impress dead girls.

*Three, the film cannot be a deliberate attempt to make the worst movie ever, as this is cheating.

*Four, the film must feature real movie stars, not jocks, bozos, has-beens or fleetingly famous media fabrications like Hilton.


*Five, the film must generate a negative buzz long before it reaches cinemas; like the Black Plague or the Mongol invasions, it must be an impending disaster of which there has been abundant advance warning; it cannot simply appear out of nowhere. And it must, upon release, answer the question: could it possibly be as bad as everyone says it is?

*Six, to qualify as one of the worst movies ever made, a motion picture must induce a sense of dread in those who have seen it, a fear that they may one day be forced to watch the film again - and again - and again. To pass muster as one of the all-time celluloid disasters, a film must be so bad that when a person is asked, "Which will it be? Waterboarding, invasive cattle prods or Jersey Girl?", the answer needs no further reflection. This phenomenon resembles Stockholm Syndrome, where a victim ends up befriending his tormentors, so long as they promise not to make him watch any more Kevin Smith movies. The condition is sometimes referred to as Blunted Affleck.

* The movie must keep getting worse. By this, I mean that it not only must keep getting worse while you are watching it, but it must, upon subsequent viewings, seem even worse than the last time you saw it.

Malheureusement pour Michael Cimino, l'auteur a bel et bien trouvé le pire du pire du pire. À sa décharge, il ne connaissait sûrement ni Aurore, ni Le survenant, ni L'oeil du chat, ni Québec sous ordonnance, ni...etc, etc, etc.

mercredi, mars 19, 2008

 

Plus ça change, plus c'est pareil

En me promenant sur le site du Monde, j'ai lu l'écho de cette histoire qui secoue actuellement le paysage médiatique chinois.

Pour avoir fait des folies de son corps joli dans le dernier film d'Ang Lee, Lust Caution, Tang Wei a tout simplement été.... interdite d'écran. Une circulaire de la State Administration of Radio Film and Television précise qu'elle "ne doit apparaître sur aucun programme de télévision, que ce soit d'information, de fiction, de documentaire, de divertissement, de publicité et de direct"
On se souvient de You Lee, le réalisateur, qui lui aussi avait été interdit de tournage après la présentation de son Une jeunesse chinoise à Cannes il y a deux ans.

L'article en question rapporte également que: "Publiée dans des journaux et sites d'information sur Internet, la nouvelle du bannissement de Tang Wei suscite des réactions variées sur les forums, qui ont toutefois reçu la consigne de nettoyer les commentaires liés à l'affaire."

Le quizz du jour: comment dit-on projet de loi C-10 en chinois, déjà?

jeudi, mars 13, 2008

 

C'est funny....

Pour poursuivre la discussion commencée, entre autres, ici par Antoine, pourquoi pas un petit détour par ici pour en parler plus à fond?

Sacré Haneke, quand même

lundi, mars 10, 2008

 

J'avais envie de ne pas en parler


...et puis, cette soirée des Jutra a fini par avoir le dessus sur mon envie de la laisser dans les limbes. Rarement vu quelque chose d'aussi raté. Peut-être même la pire soirée de gala jamais vue. Je ne sais pas ce qui me reste le plus en tête. Cette animation de mononcle sans imagination, ce duo Cirque du soleil par la fistonne Brathwaite, ce décor de salle paroissiale, ces chansons pisse-petit, ces bonnes blagues de Patou Huard....? Ou peut-être carrément cette "bourse" insultante de 5000 piasses à Jean-Claude Labrecque (un sachet de pinottes aurait aussi fait l'affaire)?
Beurk, rebeurk et re-rebeurk.

Malgré tout, l'ami Lafleur et ses trophées, le pipi de Bernard Émond, la colère de Luc Déry contre la C-10. Ouf.

vendredi, mars 07, 2008

 

WTF??????

Je viens de recevoir ce communiqué. Je suis tellement interloquée que je vous le livre tel quel, sans détour

Téléfilm Canada remet des bourses aux réalisateur et scénaristes du long métrage Les 3 p’tits cochons

Téléfilm Canada est fière de s’associer au public pour souligner le travail d’artisans clés du long métrage Les 3 p’tits cochons, soit Patrick Huard, réalisateur, de même que Pierre Lamothe et Claude Lalonde, scénaristes. La Société leur accorde une bourse totale de 40 000 $, soit 20 000 $ pour la réalisation et 20 000 $ pour la scénarisation, cette dernière somme étant partagée par les deux scénaristes du film.

Cette initiative répond à une recommandation du Groupe de travail pour le marché de langue française qui représente les producteurs, les distributeurs, les exploitants de salles, les réalisateurs, les scénaristes, les artistes, et où siègent le ministère du Patrimoine canadien et la SODEC. La collaboration de Téléfilm et du Groupe de travail pour le marché de langue française assure que le Fonds du long métrage du Canada est efficace et efficient, qu’il reconnaisse les besoins spécifiques du marché francophone et permette le financement d’un éventail diversifié de productions de langue française.

« Nous avons accueilli avec beaucoup d’enthousiasme la recommandation du Groupe de travail voulant que Téléfilm souligne la reconnaissance du public en accordant un prix en espèces au(x) réalisateur(s) et scénariste(s) dont le film canadien de langue française a obtenu le plus de succès aux guichets, souligne Michel Pradier, directeur, opérations en français et bureau du Québec à Téléfilm Canada. C’est pour nous une façon tangible de nous associer au public en récompensant des créateurs de talent. »
Rappelons que le long métrage Les 3 p’tits cochons a recueilli à ce jour plus de 4,5 millions de dollars en recettes-guichet au pays.


Quelqu'un m'explique, s'il vous plaît?

Peut-être que maintenant Huard va pouvoir se la payer tout seul, sa première classe.... Quant aux autres réalisateurs, qu'ils sèchent....z'avaient qu'à faire des millions au box-office avec des films bien sales, bien racoleurs, c'est tout.

mercredi, mars 05, 2008

 

Michael Haneke Interview (excerpt 1)

En attendant la sortie de l'auto-remake la semaine prochaine, un petit bout d'entrevue avec Herr Haneke.
Un petit détour par le blogue d'Antoine (The Stalker, juste là, à gauche) éclairera aussi.
J'ai vu le remake ce matin. Mes nausées sont toujours aussi fortes, je trouve toujours Haneke sataniquement brillant. On s'en reparle la semaine prochaine pour la sortie.


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