mardi, décembre 29, 2009

 

TOP-TOP-PIDOU

Avez vous bien mangé, bien bu, bien remercié petit Jésus? C'est donc le temps de (re-) faire des listes.

Tradition oblige, voici donc le top 10 2009 d'ATC à partager sans modération.
1. Inglourious Basterds de Quentin "rockstar" Tarantino: une passion retrouvée et un "vive le cinéma" hurlé tellement fort qu'il en est irrésistible
2. Revolutionary Road de Sam Mendes: voir l'Amérique et mourir
3. Un prophète de Jacques Audiard: mais oui, mais oui, il ne sort qu'en février par ici. Raison de plus pour vous mettre l'eau à la bouche en vous disant déjà combien cette plongée dans une prison française coupe le souffle
4. Mary and Max d'Adam Elliott: une animation originale, un couple improbable et des larmes qui coulent, qui coulent...
5. The Imaginarium of Dr Parnassus de Terry Gilliam: une autre passion retrouvée, celle-là baroque et débridée
6. L'encerclement de Richard Brouillette: 3h à causer d'économie en noir en blanc? Mais oui, c'est palpitant.
7. No one knows about Persian Cats de Bahman Ghobadi: au nom de l'espoir, qu'on en fait de beaux films en Iran.
8. Where the Wild Things Are de Spike Jonze: petit garçon fâché + grands monstres patauds + musique qui fait décoller de Karen O. (B.O. de l'année sans aucune compétition) = magie
9. Les plages d'Agnès d'Agnès Varda: être aussi malicieuse, ludique, généreuse à 80 balais, le rêve
10. Je me souviens d'André Forcier: le vrai enfant terrible du cinéma québécois, c'est encore lui.

En vrac, les scènes de l'année:
La traduction du tatouage dans Entre les murs de Laurent Cantet
La rencontre entre OSS 117 et les agents du Mossad (OSS 117: Rio ne répond plus)
Le premier dérapage d'Élève libre de Joachim Lafosse
Brüno et le humous
Les danses de Clooney, les grands yeux tristes de McGregor, les trips de Bridges, la méchanceté de Spacey dans The Men Who Stare at Goats
Revivre toute l'émotion de l'élection d'Obama dans Capitalism: a love story
L'honnêteté, la droiture, l'intelligence de Welcome de Philippe Lioret
L'entraînement des deux petites chinoises gymnastes dans Red Race de Chao Gan
La fin christique de Gran Torino de Clint Eastwood
Isaach de Bankolé dans The Limits of Control de Jarmusch
Les petites vieilles Dames en Bleu de Claude Demers
La première partie de Kinatay de Brillante Mendoza

Le personnage de l'année
La mère dans Les beaux gosses de Riad Sattouf: plus cauchemar d'ado, tu meurs

Les acteurs de l'année:
Christoph Waltz (Inglourious Basterds): plus qu'une découverte, une révélation. L'élégance incarnée
Tahar Rahim (Un prophète): plus qu'une découverte, un choc. L'animalité incarnée.

Les actrices de l'année:
Dominique Blanc dans L'autre de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic. Le fantôme de Bette Davis plane
Carey Mulligan dans An Education de Lone Scherfig. Le fantôme d'Audrey Hepburn plane

La mise en scène de l'année:
L'attaque finale derrière des ballots d'ordures dans Vengeance de Johnnie To. Éblouissante de lyrisme, de précision, de majesté.

Le blockbuster de l'année:
Star Trek de J.J. Abrams: Abrams délaisse ses trucs et astuces pour mettre son savoir-faire au service d'une oeuvre. Bon prix, bonne coupe, bonne réputation.
Dans les rangs, Avatar, pas encore vu...

Les flops de l'année:
La scène finale de Polytechnique de Denis Villeneuve ou comment faire retomber son soufflé
Cadavres d'Erik Canuel, de A à Z, avec une mention toute particulière pour la toupie humaine, peut-être un des plus beaux moments de l'année...
Slumdog Millionaire de Danny Boyle: technicolor et lèpre ne font pas un beau mariage
Precious de Lee Daniels et The Road de John Hillcoat: ou quand de (magnifiques) bouquins se suffisaient amplement à eux-mêmes
Pour toujours les canadiens de Sylvain Archambault et son embargo: encore un peu de vino, Bégin?
2012 de Roland Emmerich: it's big, it's russian
La deuxième partie de Kinatay de Brillante Mendoza

Hors compétition: Antichrist de Lars Von Trier, son renard qui parle, sa pluie de glands au ralenti, sa meule, ses "la nature est l'église de Satan", ses faons mort-nés, ses scènes de douche en noir et blanc...

jeudi, décembre 03, 2009

 

BOB MORIN A ENCORE FRAPPÉ

Comme à chaque fois, l'annonce d'un nouveau film de Robert Morin crée la fébrilité. Pour le Journal d'un coopérant, tourné au début de l'été dernier au Burundi, c'est la même chose et encore plus.

Pour se faire patienter, on peut aussi décider de visiter régulièrement journalduncooperant.com et y découvrir, peu à peu, cette nouvelle offrande du maître des faux semblants et des vrais chocs, sous la forme de capsules vidéos. Signées du personnage du film, Jean-Marc Phaneuf, un électronicien québécois engagé dans la coopération internationale, elles sont aussi une toute nouvelle forme d'utilisation du web dans la création d'un film.

Car on pourra, bien sûr, y répondre aux vidéos de Phaneuf, à l'écrit ou en uploadant des vidéos-réponses soi-même (ou en s'inventant un alter-ego) mais aussi attendre sa réponse ou se demander si nos commentaires ne se retrouveront pas dans la version finale du film...

Le journal d'un coopérant, le vrai premier film dont vous pourrez aussi être le héros.

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