samedi, novembre 28, 2009

 

IL EN FAUT TOUJOURS UN POUR COMMENCER

Ce livre à la très jolie couverture, on ne le verra peut-être jamais arriver ici. Ou peut-être que si. Allez savoir. Le monde de la distribution des bouquins de cinéma au Québec a ses raisons que la raison ne connait pas. En attendant, on peut lire cet article de The Independent où il est question de cet ouvrage du britannique Geoffrey Macnab, Screen Epiphanies. L'idée toute simple? Aller cogner à la porte de grands réalisateurs pour leur demander quel film les avait fait entrer en cinéphilie (oui, on y entre comme en religion) et pourquoi.

De Danny Boyle (Apocalyspe Now: "That was the moment when everything suddenly made sense") à Mira Nair (La Jetée: "It crystallised that this would be possible for me, too. This I understood") en passant par Lars Von Trier (Barry Lyndon: "Watching Stanley Kubrick's Barry Lyndon is a pleasure, like eating a very good soup"), Paul Schrader (Pickpocket: "I saw it and I was extraordinarily impressed in a way that it took me a while to figure out why.") ou Martin Scorsese (The Red Shoes : "It is a film that I continually and obsessively am drawn to"), chacun y va de son anecdote pour essayer de raconter cette expérience particulière, presque mystique, du moment où ils sont tombés amoureux du cinéma.

Si le chemin avait été pavé par Singing In The Rain, Cabaret, Monty Python and the Holy Grail ou Some Like it Hot, la vraie rencontre a été pour moi Pulp Fiction. Un moment étrange mais fondateur où pour la première fois, je sentais que le film était fait pour moi à 100%, où j'avais l'impression de comprendre intimement toutes ses dimensions (politiques, ludiques, esthétiques) où, comme le dit Boyle, tout s'imbriquait et faisait sens.

Et vous, ce choc de la première fois, il est venu d'où?


Comments:
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Mon premier souvenir cinéma c'est E.T. à 4 ou 5 ans. J'ai pleuré comme un dingue à la fin.

Le premier film à vraiment être responsable de ma cinéphilie : One Flew Over the Cuckoo's Nest.

La scène où McMurphy commente la partie de baseball imaginaire devant l'écran noir de la télévision m'avait totalement foutu à terre (et c'est une très belle analogie des infinis pouvoirs de suggestion du cinéma, genre).
 
moi ça été 2001: a space odyssey, j'ai compris alors qu'un film pouvait prétendre à autre chose qu'à divertir.
 
Ça peut avoir l'air niaiseux, mais moi c'était le commentaire audio enregistré par Annette Insdorf sur le film Bleu, de Kieslowski. Je venais de voir le film, j'était bouche bé, et je l'ai remis, mais avec le commentaire audio, et j'étais doublement secoué. Je découvrait l'analyse cinématographique quelques minutes après avoir découvert le Cinéma.
 
Orange Mécanique fût mon appéritif cinématographique à 13 ans.
 
Ne riez pas, mais le film (au cinéma) qui m'a fait découvrir le merveilleux de ce moyen d'expression est The Sound of Music (J'étais jeune, 8 ou 9 ans). Il y a encore une scène qui me tire les larmes, malgré le renflement de la mise en scène.
Mais, moi aussi, le véritable déclencheur de ma cinéphilie et des possibilités du 7e art c'est 2001, a Space Odyssey. Quel objet magnifique, auquel je n'avais pas compris grand'chose à l'époque, sauf que c'était très beau et que l'orgasme pouvait aussi s'obtenir par les yeux (j'étais un peu plus vieux).
 
Ah,vos marques.
Prêt,non.Mais puisqu'il
le faut j'y vais.

"Deliverance"(1972)
de John Boorman.
J'avais 17 ou 18 ans après
avoir lu le bouquin de James
Dickey.
La rencontre fut double et
en continuité,telle une
racine poussant jusqu'au
film-fleur.Rarement vu
un mariage aussi proche
de la perfection entre
littérature et cinéma.
Ce fut un choc à l'époque,
et c'est ce qui a démarré
la cinéphilie en moi.

Mais euh,entre vous et moi
(ne le dites à personne)
La bande-annonce de
"L'exorciste" de Friedkin
m'a terrorisé étant ti-cul;
ça m'a crissé des cauchemars
pendant des semaines. ;)
 
Je ne garde aucun souvenir de mon premier visionnement en salles, mais il s'agissait de Bambi.

Par contre, je me rappelle assez bien avoir vu Petit-Pied le dinosaure au cinéma avec mon père.

Mes parents adorent justement le cinéma et nous ont en quelque sorte forcé à voir des films qui auraient pu ne pas nous plaire. J'ai donc pu voir plusieurs films d'auteur dès un très jeune âge, sans savoir pour autant de quoi il s'agissait et je ne vous cacherais pas que je m'ennuyais souvent.

La morsure du cinéma s'est faite avec deux titres. D'abord Halloween de Carpenter qui m'est apparu comme un chef d'oeuvre de l'horreur et duquel s'est solidifié une passion envers ce genre particulier. Ensuite, Lost Highway de Lynch a été un véritable choc, je ne pouvais concevoir que des films pareils pouvaient se faire, que le cinéma était capable de ça. J'ai d'ailleurs été terrifié par cette oeuvre étrange et il m'a été incapable de le finir. Il s'agit aujourd'hui de l'un des rares films que j'ai vu une vingtaine de fois.
 
Je dirais d'abord Manhattan (j'avais 15 ans). Ensuite, quand sont arrivées les études en cinéma : Playtime, L'Année dernière à Marienbad et 2001. En animation : Le Paysagiste de Jacques Drouin et Tango de Rybczynski.
 
Maciste contre la reine des Amazones, au Canal 9 CKSHTV

Choron67
 
"Sissi face à son destin"

Avec Romy Schneider.
;-)
 
moi c'était king-kong, le vieux film des années 30, j'avais que 3 ou 4 ans, mais ça m'avait marqué, et les vieux tarzan aussi, en noir et blanc. on regardait ça dans la grande cuisine de la ferme, y'avait toute la famille, les ouvriers, tout le monde se retrouvait le soir devant ces films. et sinon, en sortant du visionement de "c'est arrivé près de chez vous", bien plus tard, au cinéma, m'étais tapé une crise d'épilepsie. on devait aller faire une petite fête avec des copains après le film, et j'avais acheté une quille de vodka, mais ils l'avaient bue sans moi.
 
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