samedi, septembre 26, 2009
Le Temps des Bouffons-1/2
RIP M. Falardeau.
Comments:
<< Home
Merci malgré tout? Quel genre de remerciement est-ce donc? De quoi remerciez-vous Falardeau si c’est malgré « tout »? Merci pour quoi, que reste-t-il?
D’habitude, on dit : « merci pour tout », ou merci; ou encore, on dit pourquoi on dit merci(quand on a des réserves). Et quand, mettons, l’"intégrité" pousse au mauvais goût, (comme Gainsbourg qui chantait « j’srai content quand tu s’ras mort» en parlant de lui), on peut dire aussi « salut, pourriture », comme PF n’a pas hésité de le faire lui-même quand il a cru bon d'exprimer cette vérité élémentaire que le fais que Claude Ryan ou PET venaient de mourir ne les lui (et nous?) rendaient pas plus sympathiques pour un cent (à moins qu'ils nous paraissent plus humains morts que vivants).
On peut aussi ne rien dire ou attendre. Les deuils ne rendent pas toujours bavard. Même si la mort de PF fait jaser, pourquoi ajouter sa voix au concert quand on a à ce point rien à dire? Merci malgré tout! Décidément, « Le temps des bouffons » est un film qui vous regarde. Dans le blanc des yeux, genre...
D’habitude, on dit : « merci pour tout », ou merci; ou encore, on dit pourquoi on dit merci(quand on a des réserves). Et quand, mettons, l’"intégrité" pousse au mauvais goût, (comme Gainsbourg qui chantait « j’srai content quand tu s’ras mort» en parlant de lui), on peut dire aussi « salut, pourriture », comme PF n’a pas hésité de le faire lui-même quand il a cru bon d'exprimer cette vérité élémentaire que le fais que Claude Ryan ou PET venaient de mourir ne les lui (et nous?) rendaient pas plus sympathiques pour un cent (à moins qu'ils nous paraissent plus humains morts que vivants).
On peut aussi ne rien dire ou attendre. Les deuils ne rendent pas toujours bavard. Même si la mort de PF fait jaser, pourquoi ajouter sa voix au concert quand on a à ce point rien à dire? Merci malgré tout! Décidément, « Le temps des bouffons » est un film qui vous regarde. Dans le blanc des yeux, genre...
Très juste et chu en retard
désolé,anonyme.
Mais j'espérais aussi que kékun
d'autre se lève pour une fois.
Ce "Malgré tout" me
reste en travers la gorge.
"Malgré tout" quoi?
Si au moins tu avais eu
la décence de t'expliquer
juste un peu,positive ou
négative,les gens intelligents
savent accepter la différence
d'opinion avec un argumentaire
un tant soit peu relevé,
Falardeau le premier car il
savait écouter.
Mais non rien.
Nada.Que pouic.
Si c'est à cause
de son billet anti-Côté
intitulé "Vengeance",
on pourrait en parler,
que l'on m'instruise
sur ce qui eût pu attiser
une telle haine qui m'est
sans doute passée sous le nez
dans le temps du ICI.
M'est avis que sa tirade
n'était pas entièrement
gratuite.
désolé,anonyme.
Mais j'espérais aussi que kékun
d'autre se lève pour une fois.
Ce "Malgré tout" me
reste en travers la gorge.
"Malgré tout" quoi?
Si au moins tu avais eu
la décence de t'expliquer
juste un peu,positive ou
négative,les gens intelligents
savent accepter la différence
d'opinion avec un argumentaire
un tant soit peu relevé,
Falardeau le premier car il
savait écouter.
Mais non rien.
Nada.Que pouic.
Si c'est à cause
de son billet anti-Côté
intitulé "Vengeance",
on pourrait en parler,
que l'on m'instruise
sur ce qui eût pu attiser
une telle haine qui m'est
sans doute passée sous le nez
dans le temps du ICI.
M'est avis que sa tirade
n'était pas entièrement
gratuite.
Malgré les "japanouilles à barbiche", les "salut, pourriture", les "eux contre nous" qui ne laissaient pas beaucoup de place à la tolérance, au respect, à l'ouverture à l'autre.
Malgré le pamphlétaire, j'aimais le cinéaste. Malgré la grande gueule, j'aimais infiniment son talent d'écriture.
Et malgré votre virulence (cette violence quand on parle de Falardeau m'étonnera toujours), je reconnais que vous avez raison. C'était trop rapide. J'enlèverai donc ce "malgré tout" honni.
Malgré le pamphlétaire, j'aimais le cinéaste. Malgré la grande gueule, j'aimais infiniment son talent d'écriture.
Et malgré votre virulence (cette violence quand on parle de Falardeau m'étonnera toujours), je reconnais que vous avez raison. C'était trop rapide. J'enlèverai donc ce "malgré tout" honni.
Je voulais juste savoir
pourquoi ce "malgré tout".
Merci d'avoir répondu,
il n'y avait aucune violence
dans mes propos,seulement
un questionnement franc
et ouvert.
Les journalistes qui l'ont
interviewé pourraient témoigner
de son écoute attentive
malgré ses coups de verbe.
Je demanderai jamais à un
fauve intellectuel de miauler
dans son coin.
pourquoi ce "malgré tout".
Merci d'avoir répondu,
il n'y avait aucune violence
dans mes propos,seulement
un questionnement franc
et ouvert.
Les journalistes qui l'ont
interviewé pourraient témoigner
de son écoute attentive
malgré ses coups de verbe.
Je demanderai jamais à un
fauve intellectuel de miauler
dans son coin.
Désolé de sortir de nulle part pour poser cette question qui me semble pourtant importante : Falardeau était-il un si grand cinéaste ? À mon humble avis -- et sans vouloir jeter de l'huile sur le feu, Falardeau en tant qu'homme véritablement libre fut beaucoup plus important que Falardeau le cinéaste. Et si l'on tombe dans le politiquement correct en occultant le polémiste au profit du cinéaste, est-ce vraiment pas lui rendre justice ?
A mes yeux, oui, c'était un grand cinéaste. Sa liberté de ton dans Pea Soup, l'élégance de sa mise en scène dans 15 février, la puissance du Party et du Steak, le sens parodique d'Elvis Gratton....Bien sûr, il n'était qu'une seule et même personne, le polémiste ET le cinéaste, mais je continue à trouver que ses idées s'exprimaient mieux, avec plus d'ampleur, de richesse, dans ses films que dans ses écrits...
@ Helen :
J'admire la façon dont vous défendez Pierre Falardeau le cinéaste mais je persiste à croire que le polémiste était plus important. A vrai dire, il était davantage un homme de mots qu'un homme d'images. La grande force du film "Le temps des bouffons" ne vient elle pas de la narration; donc de ce côté polémiste ? Et on pourrait dire la même chose de ses autres documentaires.
J'admire la façon dont vous défendez Pierre Falardeau le cinéaste mais je persiste à croire que le polémiste était plus important. A vrai dire, il était davantage un homme de mots qu'un homme d'images. La grande force du film "Le temps des bouffons" ne vient elle pas de la narration; donc de ce côté polémiste ? Et on pourrait dire la même chose de ses autres documentaires.
Bien sûr, la narration était essentielle dans ses docs. Personne ne pourrait dénier son réel talent d'écriture, mais, pour préciser, je trouve quand même que c'était lorsqu'il mariait ses mots à ses images que ses pensées se traduisaient le mieux.
et en passant, bienvenue sur ATC!
et en passant, bienvenue sur ATC!
Perso je crois
qu'il écrivait mieux
qu'il ne filmait et parlait
parfois moins bien que
lorsqu'il tenait une
caméra.
Ses excès de language
lui ont un peu nui mais représentent somme toute
peu je pense,
en comparaison de
l'héritage intellectuel
lumineux qu'il laisse:
genre "soyez vigilants et
critiques,tenez-vous debouts,
les seuls peuples aptes
à survivre sont ceux qui
se dotent d'un pays"
Etc...Une formation
d'anthropologue c'est
quand même pas rien
dans l'études des peuples.
Je n'oublie pas
que son premier Elvis Gratton
était une charge à fond de train
contre un certain état
d'esprit aliéné
typiquement québécois d'un
côté de la médaille.
Le temps des Bouffons étant
l'autre. Il nous a mordu avec
le même aplomb qu'il a mordu
les pouvoirs fédéraux en place (avec un peu moins d'amour il faut dire)son coeur étant envers le Québec inclusif(il s'est ravisé maintes fois au sujet de l'exclusion malgré ses écarts
de language).
On peut pas empêcher un homme
d'aimer une personne plus
qu'une autre.
Dans son cas c'était le Québec
moderne.
Et il l'a défendu pendant 62
rounds tout en écoutant.
L'homme avait de
"l'écoute" envers son
interlocuteur,il n'aurait
jamais su se tailler une telle
place dans l'histoire
sans.
qu'il écrivait mieux
qu'il ne filmait et parlait
parfois moins bien que
lorsqu'il tenait une
caméra.
Ses excès de language
lui ont un peu nui mais représentent somme toute
peu je pense,
en comparaison de
l'héritage intellectuel
lumineux qu'il laisse:
genre "soyez vigilants et
critiques,tenez-vous debouts,
les seuls peuples aptes
à survivre sont ceux qui
se dotent d'un pays"
Etc...Une formation
d'anthropologue c'est
quand même pas rien
dans l'études des peuples.
Je n'oublie pas
que son premier Elvis Gratton
était une charge à fond de train
contre un certain état
d'esprit aliéné
typiquement québécois d'un
côté de la médaille.
Le temps des Bouffons étant
l'autre. Il nous a mordu avec
le même aplomb qu'il a mordu
les pouvoirs fédéraux en place (avec un peu moins d'amour il faut dire)son coeur étant envers le Québec inclusif(il s'est ravisé maintes fois au sujet de l'exclusion malgré ses écarts
de language).
On peut pas empêcher un homme
d'aimer une personne plus
qu'une autre.
Dans son cas c'était le Québec
moderne.
Et il l'a défendu pendant 62
rounds tout en écoutant.
L'homme avait de
"l'écoute" envers son
interlocuteur,il n'aurait
jamais su se tailler une telle
place dans l'histoire
sans.
Dernier comm,sur
"Le temps des bouffons":
Daccord avec Helen dans ce cas
de mariage parfait entre
image et propos/écriture.
Les docs aussi puissants
se comptent sur les doigts
de demain.
Vitriol,
made in Québec.
"Le temps des bouffons":
Daccord avec Helen dans ce cas
de mariage parfait entre
image et propos/écriture.
Les docs aussi puissants
se comptent sur les doigts
de demain.
Vitriol,
made in Québec.
@ Helen :
Vrai que la force des mots alliée à la puissance des images sont inégalables. Cependant, Yvan résume bien ma pensée en disant "qu'il écrivait mieux qu'il ne filmait".
Et merci de votre accueil. Je vous invite aussi -- si je peux me le permettre ! --, à visiter mon blogue en gestation. Il n'a que 2 semaines mais les commentaires et mots d'encouragement sont les bienvenues ;-)
http://petit-change.blogspot.com/
Publier un commentaire
Vrai que la force des mots alliée à la puissance des images sont inégalables. Cependant, Yvan résume bien ma pensée en disant "qu'il écrivait mieux qu'il ne filmait".
Et merci de votre accueil. Je vous invite aussi -- si je peux me le permettre ! --, à visiter mon blogue en gestation. Il n'a que 2 semaines mais les commentaires et mots d'encouragement sont les bienvenues ;-)
http://petit-change.blogspot.com/
<< Home