vendredi, juin 20, 2008

 

Ma tague

Ce que Stalker veut, Stalker a. Voici donc ma réponse à sa tague

Attrape le livre le plus proche
Va à la page 123 (ou 23 si short book !)
Trouve la 5ème phrase
Et recopie les 3 suivantes

En fait, Truffaut cherche à réaliser une sorte d'autopsie des formes hitchcockiennes (des séquences de films, des plans, des gestes d'acteurs ayant acquis à ses yeux la puissance de fétiches). Cette ambition passe par les ressources du livre illustré: il s'agit de transcrire la parole d'Hitchcock en mots et d'incarner les formes cinématographiques par des images, et plus précisément des photogrammes, trace visuelle de cet "amour de la pellicule" dont parle Truffaut dans sa lettre à Hitchcock, socle formel original, fétiche primitif. La manière dont Truffaut travaille sur ces paroles/mots et sur ces formes/images est absolument déterminante: c'est elle qui inspire à son livre cette structure tellement originale, c'est elle qui créera l'ouvrage de cinéma le plus célèbre au monde.
Ouf...Maintenant, je peux officiellement ranger mes livres :)

Comments:
dommage, le 2eme plus proche est lanterna magica (eh oui, encore) et ç'aurait fait plus cinéphile...

Les morts de la St-Jean de Henning Mankell
(on reste en Suède)
-----------------------------
-Nous ne savons pas si c'est un cambriolage, objecta Wallander.

-Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre?

-Nous n'en savons rien.
________________________________

bon vite comme ça, ça semble ordinaire, mais en tant que gars qui ne lit pas de policiers, j'adore Mankell et sa série Wallander.
 
Moi :

Désespérés, infectés de dub, ces morceaux semblent exprimer les émotions des individus atomisés qui apaisent leur douleur grâce aux illusions dispensées par la culture pop, de tous ces junkies du sentimentalisme et du glamour qui errent sans fin dans la brume de leurs rêves de pacotille. En filigrane se profilait chez les Slits le désir d'une vie plus simple, plus naturelle. La célèbre pochette de Cut, où les filles sont représentées en amazones, le corps enduit de terre séchée, conjugue ''nostalgie de la boue'' et défiance guerrière.

- Rip it up and start again - postpunk 1978-1984 de Simon Reynolds.

Bonne lecture. Surtout que je suis rendu à l'histoire des Talking Heads et de Wire.
 
Si t'aimes Mankell, Raf, peut-être que t'as déjà mis ton nom dans les bouquins de Dennis Lehane (Mystic River, entre autres)? Supérieurs....:)
 
supérieurs dans le sens que tu as lu les deux?
pcq mankell avec sa scanie, me fascine.
mais p-ê que boston fera l'affaire aussi
.
à propos, suis-je le seul à avoir aimé le film de ben affleck?
 
C'est sûr, Lehane est moins "exotique" que Mankell, et je commence à connaître ta passion pour la scandinavie :) Mais Lehane a un sens de la tragédie qui m'emporte à chaque fois. Sa puissance de description, ses personnages plus vrais que nature, ses sentiments jamais galvaudés: j'adore.

Ben Affleck trahissait un peu ça, je trouvais. Son film est pas mal, mais sa mise en scène manquait d'ampleur, de recul aussi. Et si son frangin est parfait, la fille était trop lisse / personnage d'Angela.
 
c'était effctivement réalisé sur le pilote automatique. une signature générique, voire même anonyme. et ces flashbacks inutiles qui 'récapitulent' pour ceux qui auraient repassé leur chemises en regardant le film sur leur télé15''. mais bon, l'histoire est puissante (je me mettrai don à lehane, et casey s'affirme de plus en plus comme un des meilleurs de son âge.

je l'ai aimé moi le personnage féminin, mais je ne peux pas la mesurer à celle du roman. pas encore.

merci pour le tuyau, je mets ça sur ma liste.
 
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