mardi, août 21, 2007
C'est bon d'être à la maison
...Vacances finies, ou presque. Encore plein de petites étoiles irlandaises dans les yeux (ou sont-ce les vapeurs de Guinness, décidemment meilleure sur place?).
J'ai raté beaucoup de choses, je crois. Ce FFM qui arrive au galop, ces reprises au Parc, cette vie qui a l'air de grouiller. Merci, les amis, d'avoir tenu Arrête ton Cinéma vivant pendant la pause. Merci pour les suggestions, les débats, les questions...
Je me remets dans le bain et on se redonne vite vite des nouvelles.
Ah, j'allais oublier, j'ai tout de même pu jeter un oeil à quelques films par là-bas. La fille coupée en deux, de Chabrol, qui comme toujours se paye la tête avec truculence de l'hypocrisie bourgeoise et qui, comme Woody Allen, nous fait le coup du vieux-cinéaste-qui-se-laisse-affoler-par-une-jeune-et-sublime-actrice-affriolante, Ludivine Sagnier.
L'écriture est belle, la mise en scène théâtrale et élégante, le drame jouissif, Chabrol est en pleine forme.
Mais encore plus de coeur qui bat pour La naissance des pieuvres, premier long de Céline Sciamma (Quinzaine): 3 adolescentes, 3 femmes-enfants découvrent leur sexualité et la nage synchronisée. On se laisse submerger sans jamais se noyer. L'impression de voir une cinéaste affronter ses propres souvenirs avec une sincérité désarmante, une sensualité carrément troublante et un regard sur l'adolescence aussi cruel que profondément juste. La musique se la raconte peut-être trop Virgin Suicides, la fin perd la belle tonalité naturaliste du film, mais beaucoup, beaucoup de frissons. Et ceux du bon genre, en plus. Pas encore vu dans les sorties annoncées par ici, mais je surveille.
J'ai raté beaucoup de choses, je crois. Ce FFM qui arrive au galop, ces reprises au Parc, cette vie qui a l'air de grouiller. Merci, les amis, d'avoir tenu Arrête ton Cinéma vivant pendant la pause. Merci pour les suggestions, les débats, les questions...
Je me remets dans le bain et on se redonne vite vite des nouvelles.
Ah, j'allais oublier, j'ai tout de même pu jeter un oeil à quelques films par là-bas. La fille coupée en deux, de Chabrol, qui comme toujours se paye la tête avec truculence de l'hypocrisie bourgeoise et qui, comme Woody Allen, nous fait le coup du vieux-cinéaste-qui-se-laisse-affoler-par-une-jeune-et-sublime-actrice-affriolante, Ludivine Sagnier.
L'écriture est belle, la mise en scène théâtrale et élégante, le drame jouissif, Chabrol est en pleine forme.
Mais encore plus de coeur qui bat pour La naissance des pieuvres, premier long de Céline Sciamma (Quinzaine): 3 adolescentes, 3 femmes-enfants découvrent leur sexualité et la nage synchronisée. On se laisse submerger sans jamais se noyer. L'impression de voir une cinéaste affronter ses propres souvenirs avec une sincérité désarmante, une sensualité carrément troublante et un regard sur l'adolescence aussi cruel que profondément juste. La musique se la raconte peut-être trop Virgin Suicides, la fin perd la belle tonalité naturaliste du film, mais beaucoup, beaucoup de frissons. Et ceux du bon genre, en plus. Pas encore vu dans les sorties annoncées par ici, mais je surveille.
Comments:
<< Home
Content d'apprendre que tu as passé de bonnes vacances, du moins que t'as vu des bons films. On s'ennuyait nous!
Ça a l'air intéressant! Les sports aquatiques semblent avoir la cote auprès des ados ces jours-ci, c'est étrange comme coïncidence.
Tu sais s'il sera distribué ici?
Tu sais s'il sera distribué ici?
Merci, merci :)
Martine, pour l'instant, je ne l'ai pas repéré dans les listes de films à venir, mais s'il sort, j'en reparlerai évidemment en détail.
Quant à l'intérêt aquatique, je te dirais qu'ici, il prend vraiment une force symbolique très maligne: il permet d'abord à la cinéaste de laisser évoluer ses héroïnes dans un monde où le corps est érotisé au max, où il est à demi-nu et où, en même temps, les paillettes, le strass et les maquillages soulignent une espèce d'artificialité: comme si les gamines jouaient à la femme-femme sans avoir conscience une seule minute qu'elles en deviennent complètement affolantes.
Dans les vestiaires, elles sont enfants, dans l'eau, elles sont vamps, et on se balade dans cet entre-deux de façon vraiment troublante.
Vraiment, j'espère qu'on pourra le voir ici...
Martine, pour l'instant, je ne l'ai pas repéré dans les listes de films à venir, mais s'il sort, j'en reparlerai évidemment en détail.
Quant à l'intérêt aquatique, je te dirais qu'ici, il prend vraiment une force symbolique très maligne: il permet d'abord à la cinéaste de laisser évoluer ses héroïnes dans un monde où le corps est érotisé au max, où il est à demi-nu et où, en même temps, les paillettes, le strass et les maquillages soulignent une espèce d'artificialité: comme si les gamines jouaient à la femme-femme sans avoir conscience une seule minute qu'elles en deviennent complètement affolantes.
Dans les vestiaires, elles sont enfants, dans l'eau, elles sont vamps, et on se balade dans cet entre-deux de façon vraiment troublante.
Vraiment, j'espère qu'on pourra le voir ici...
Merci Helen. Je suis tombée sur un article dans le dernier magazine Walrus qui parle de ce film. Malheureusement, l'article n'est pas en ligne.
J'espère qu'il trouvera distributeur ici, au moins en DVD...
J'espère qu'il trouvera distributeur ici, au moins en DVD...
Pour votre info, c'est une société américaine qui a acheté les droits pour les USA et le Canada...Espérons qu'ils vont le sortir au Québec.
Publier un commentaire
<< Home