dimanche, juin 17, 2007
Back for more new adventures!
Mes agneaux
Me voici de retour chez moi! Encore un peu sonnée, mais chaque matin, une prière à ma Sarah Connor intérieure essaie d'arranger ça.
Merci pour tous vos bons mots, vous n'avez pas idée à quel point ça aide.
Quelques remarques
- Les chambres d'hôpitaux ressemblent à l'Hôtel dans Barton Fink. Je m'attendais chaque jour à voir le sang couler des murs ou à rencontrer quelques zombies démoniaques. C'était peut-être la morphine. Mais ça m'a fait penser: à part quelques films d'horreur, aucun film, à ma connaissance, ne prend vraiment un hôpital comme cadre, non? Des séries, oui. Mais de vrais beaux longs? Pourtant, y'a place pour de la belle contemplation là-bas. Et je vous garantie que la comédie humaine qui s'y joue vaut son pesant de cahouètes. Mais peut-être que dans un hosto, il ne peut vraiment pas y avoir de ligne claire, de gagnants et de perdants, de morale pour en faire tout un film?
- Je n'ai pas vu de film, trop flagada pour même lire 3 paragraphes de Marie-Claire sans m'endormir. Sauf vers la fin, Indigènes de Rachid Bouchareb. Il veut beaucoup, ce film-là. C'est bien, c'est honorable, c'est juste. Dommage que les ambitions pleines d'honneur aient un peu fait oublier au réalisateur de développer ses personnages...On ne s'attache à eux que parce que le contexte semble nous y obliger. Si proche, le très grand film...
- C'est un mythe. Dans les hôpitaux, on ne croise jamais de docteurs Clooney. Je suis très décue. À la place, on a des infirmières qui entrent en trombe dans votre chambre à 6h du mat en hurlant Alors, la dame elle a bien fait ses gazs? Et je vous jure qu'à ces moments, j'entendais distinctement les fantômes de Katherine Hepburn et d'Ava Gardner me sussurer de ne pas les étrangler en me disant, "ça arrive aux plus grandes".
Je vous embrasse. Même en morceaux, même avec une cicatrice signée Frankenstein sur le bedon, c'est si bon d'être revenue!
Comments:
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Bienvenue à nouveau parmi les « vivants »... Autre film dont la 2e moitié (cauchemardesque) se passe à l'hôpital : La Mort de Dante Lazarescu, de Cristi Puiu (disponible à la Boîte Noire si tu l'as pas vu).
Brrrrrr !
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Brrrrrr !
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