lundi, février 19, 2007

 

Petite soirée aux Rendez-Vous

Je sors à peine d'un petit 5à9 aux Rendez-Vous. Deux réflexions

1) après le 5à7 consacré aux courts-métrages, et dans lequel Simon Lavoie, Maxime Giroux, Guy Édoin (lauréat depuis hier soir d'un Jutra), Nicolas Roy, Frédérick Pelletier et Félix Dufour-Laperrière se sont laissés aller à un peu de jasette, je me disais à quel point la réalisation me fascine. Les entendre parler me faisait l'effet d'être une gamine devant des magiciens. Je ne veux pas connaître tous les secrets, mais une chose est certaine, réaliser un film m'apparaît de plus en plus comme une affaire complètement subjuguante.

2). Après le 7à9 consacré aux lancements de 2 DVD dont celui accompagnant le dernier numéro de 24 Images (abonnez-vous et vous saurez de quoi je parle), et après avoir papillonné d'un ami à l'autre, j'en suis arrivée à cette conclusion: le milieu est peut-être petit, peut-être pauvre, mais quelle belle planète où poser ses pénates.

Comments:
Bon, personne ne pose la question, mais est-ce que ça veut dire que tu nous prépares un court métrage? As-tu une idée en tête?
 
Comme tout le monde, j'ai quelques milles débuts d'histoires planqués dans mes tiroirs. Mais non, Antoine, rien de concret ne se profile.
Je voulais juste vraiment, sincèrement, dire toute mon admiration aux réalisateurs. C'est un bien beau métier qui m'intrigue, me reste très mystérieux, me fait m'imaginer des millions de choses. Je les admire, c'est tout!
 
On ne peut pas les blâmer et est-ce vraiment nécessaire à leur bagage mais il est toujours assez surprenant de découvrir à quel point journalistes, critiques et chroniqueurs ignorent 'comment' on pense, produit, et surtout réalise, monte, confectionne un film. Idem pour le public bien sûr. C'est ce qui préserve la magie de ce travail parfois complexe. D'où malheureusement l'accueil poli de plusieurs films d'une médiocrité ou d'une banalité qui échappent à plusieurs. Je me souviens à mon époque de journaleux, à peu près aucun collègue pouvait comprendre si un film était 'bien ou mal monté'. La simple notion de 'faux-raccord' leur était inconnue. Bizarre mais honnêtement, peut-on les blâmer?

Ooooh vous le voyez venir ce jeudi, le ICI, des km après tout le monde (un classique), un top du meilleur du cinéma qc. ? Avec Mickey qui connaît que dalle au cinéma qc, qui va miauler sur les Jutra, pour nous ressasser que Caroline méritait kotchose dans La belle bête ou que Boncrap aurait dû gagner parce M.Public aime ça zzzzzz

L'hiver est pas fini...
 
Tu m'étonnes. Tu ne le lis pas sur son blogue? On a déjà eu droit à un billet disert et savant sur le sujet.
 
Il sait même pas écrire Jutra comme du monde. Voilà l'ampleur.
 
Je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire remarquer son erreur si flagrante...
 
Très daccord avec ton premier commentaire Denis.Les termes techniques,c'est bon pour les fabricants et les universitaires comme Sipat.
Idem pour toutes les formes d'art.
On ne pourra jamais blâmer le manque de "technique" pour quiconque a qque chose à raconter tant qu'il y aie un peu de talent.

"12.08 East of Bucharest" en est un exemple probant à mon avis. Premier film, caméra d'or à Cannes, hey!

Bien que les travaux d'analyse pointues soient nécessaires au développement des "sciences", leur portée réelle reste limitée, au contraire des émotions que peut éprouver le quidam devant une oeuvre qui peut réellement "changer" qque chose en lui, peu importe la dextérité du créateur.
Point besoin de connaître l'ordre des dièses et des bémols en musique pour apprécier et juger de la qualité d'une oeuvre, même si la technique donne une base et une "route" potentielle. Il suffit quant à moi d'avoir l'oeil ou l'oreille, une bonne histoire à raconter et surtout, avoir qque chose à dire à SA façon tout en gardant le "consommateur" de ton produit "focusé" sur ce que tu lui dictes.
Tout est produit.Qu'on le veuille ou non.Ceux et celles qui s'opposent à la notion de "produit" vivent d'angélisme en cette époque mercantile pour tous les artistes,même s'il faut en faire abstraction dans la création en ne suivant que sa propre voie.

Je pardonne une technique défaillante pour un bon raconteur.
Mais l'inverse, non.
Bref, l'émotion transmise par un talentueux gauche en technique, vaudra toujours mieux qu'une technique de chirurgien expert au service d'une histoire cérébrale "frette comme un iceberg".

Il faut choisir; l'élite, ou le peuple? Les deux réunis ne font-ils pas les chef-d'oeuvres?

Coudonc, ai-je fait un Augendre de moi?
 
Je ne crois pas être vraiment d'accord sur tout ça avec toi Yvan mais ton point est bien valable. Bien sûr. On s'aime;)
 
Dans mes bras Denis! ;)

J'irai voir vos films en salle.
Je manque le RVCQ, me suis fracturé deux côtes en ski alors l'animal est en boule dans sa tanière, à lécher ses plaies :-(
 
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