jeudi, novembre 23, 2006

 

Non, c'est pas vrai

On croirait un mauvais rêve....et pourtant.

Philippe Noiret vient de s'éteindre à 76 ans.

Le grand, l'immense comédien, le cabotin, le tragédien, la troisième patte du beau trio Marielle-Rochefort-Noiret. Et maintenant, c'est nous aussi qui nous retrouvons bancals.

Pour mémoire, dans le désordre: Le vieux fusil, Alexandre le Bienheureux (dont l'affiche trône fièrement dans mon bureau), Les palmes de M. Schultz, Max et Jérémie, Cinéma Paradiso, Coup de torchon, Zazie dans le métro, L'horloger de St-Paul.....

Encore un qu'on croyait immortel et qui nous fait le sale coup de nous laisser tout seuls.

Comments:
Le mois de novembre Helen, le mois des morts. Ça tombe comme des mouches avant l'hiver, c'est bien connu. Robert, Philippe et qui d'autre bientôt. Un ou une autre fatigué(e) je suppose.

C'est la vie, c'est la mort.
Hemingway disait à peu près ceci:
"La vie commence et finit de la même manière pour tout le monde, seul l'espace-temps entre les deux nous distingue les uns des autres".

J'ajouterai cela: quand on est généreux et sensible au monde, on ne meurt jamais vraiment, peu importe notre nom.
La vraie mort, c'est l'oubli.
 
Je reviens de Paris et je suis tombé sur un document télé où Noiret chiait grave sur la critique, les critiques etc. La mode est à ça.
 
Mais oui, c'est une mode, évidemment. Les méchants critiques qui font bobo aux pauv'petits zartistes, ohhhh, comme j'ai de la peine.
D'un autre côté, pour être juste, vu l'état majoritaire de la critique, je comprends bien qu'il y ait matière à chialer. Malheureusement, c'est rarement contre ça que les artistes s'élèvent.
 
Moi je crois que les artistes n'ont à s'élever contre rien, sauf leur propre médiocrité.Pour cela, il faut de l'intelligence et de l'introspection auto-critique.
Quand on se proclame "artiste", il faut savoir se critiquer soi-même avec un oeil froid comme l'iceberg.

Je rappellerai que sans les "zartistes", il n'y aurait point de "critiques". Que feraient-t'ils les critiques, sans créateurs qui se jettent à l'eau pour créer, à part se masturber entre eux ou croquer des biscuits au beurre en sirotant leur thé dans les salons?

Les critiques sont directement tributaires de l'art et ses créateurs, ils sont leur pain quotidien, qui leur permettent de vivre à leurs crochets.Alors qu'on ne vienne pas me sérénader sur la place des critiques dans la société quand ils dépendent totalement de la création pour leur survie.

Ce sont deux problèmes distincts:
Critique et oeuvre intelligente, versus critique et oeuvre débile.
 
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