mardi, mai 09, 2006
Festivals et autres considérations....
Avec tout ça, j’avais comme qui dirait un peu oublié notre beau magma festivalier. Et après les rapports-gruyères sur le désastre que fut le FIFM, voilà qu’une nouvelle d’importance tombait hier. On annonçait en effet l’arrivée de 4 nouveaux membres dans le Conseil d’Administration du Festival du Nouveau Cinéma. Nos nouveaux z'amis sont donc:
-Jean-François Bouchard (président de Diesel)
-André Lamy (ancien producteur, ancien directeur de Téléfilm, ancien président de l’ONF, ancien vice-président de Radio-Canada et, surtout, ancien directeur général du FNC, parlez-moi d’une feuille de route)
-René Malo (ancien producteur et distributeur, créateur de la Chaire René-Malo en cinéma à l’Uqam et mécène)
-Denise Robert : faut-il vous la présenter? Mais si, vous savez, la dame qui est toujours avec Denys Arcand et qui porte l’opportunisme en fière bandoulière (rappelez-vous, il n’y a même pas 6 mois, elle démissionnait du conseil des gouverneurs du défunt FIFM…)
Certes, je comprends sans l’ombre d’une ombre la volonté d’expansion du festival. Je l’encourage même. Car j’aime le FNC. J’aime ses exigences de programmation, j’aime son esprit cinéphile, j’aime son ambiance juste ce qu’il faut détendue.
Mais là, je me sens comme gênée aux entournures. Peut-être me trompe-je, et s’il en est ainsi, tant mieux. Mais sur le papier, la présence d’une distributrice-productrice dans les rangs du conseil d’administration d’un festival de cinéma me fait tout drôle. Conflit d’intérêt, quelqu’un ?
Car quel est l’intérêt de Mme Robert à venir siéger sur ce CA ? Dans le deal, précisait-elle que ses films devraient trouver une belle niche au FNC ? Pire: se mêlera-t-elle de programmation? Je ne le sais pas, seuls les faits le montreront. Mais si d’anciens ministres se retrouvaient à siéger au sein du Conseil de l’industrie forestière du Québec, en chœur avec Richard Desjardins, on trouverait ça bizarre, non ?
-Jean-François Bouchard (président de Diesel)
-André Lamy (ancien producteur, ancien directeur de Téléfilm, ancien président de l’ONF, ancien vice-président de Radio-Canada et, surtout, ancien directeur général du FNC, parlez-moi d’une feuille de route)
-René Malo (ancien producteur et distributeur, créateur de la Chaire René-Malo en cinéma à l’Uqam et mécène)
-Denise Robert : faut-il vous la présenter? Mais si, vous savez, la dame qui est toujours avec Denys Arcand et qui porte l’opportunisme en fière bandoulière (rappelez-vous, il n’y a même pas 6 mois, elle démissionnait du conseil des gouverneurs du défunt FIFM…)
Certes, je comprends sans l’ombre d’une ombre la volonté d’expansion du festival. Je l’encourage même. Car j’aime le FNC. J’aime ses exigences de programmation, j’aime son esprit cinéphile, j’aime son ambiance juste ce qu’il faut détendue.
Mais là, je me sens comme gênée aux entournures. Peut-être me trompe-je, et s’il en est ainsi, tant mieux. Mais sur le papier, la présence d’une distributrice-productrice dans les rangs du conseil d’administration d’un festival de cinéma me fait tout drôle. Conflit d’intérêt, quelqu’un ?
Car quel est l’intérêt de Mme Robert à venir siéger sur ce CA ? Dans le deal, précisait-elle que ses films devraient trouver une belle niche au FNC ? Pire: se mêlera-t-elle de programmation? Je ne le sais pas, seuls les faits le montreront. Mais si d’anciens ministres se retrouvaient à siéger au sein du Conseil de l’industrie forestière du Québec, en chœur avec Richard Desjardins, on trouverait ça bizarre, non ?
Comments:
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Quand j'ai vu ça, je n'ai même pas pensé au conflit d'intérêt, mais c'est effectivement bizarre comme situation. Juste son opportunisme (le film Aurore en est l'exemple le plus probant) me faisait déjà craindre le pire. Heureusement, elle n'est pas seule sur ce comité...
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