samedi, mai 20, 2006
Cinéma Paradiso
Dans le Los Angeles Times, le cinéaste Peter Bogdanovich commente ce qui nous fait tous un peu peur mais qu'on ose à peine s'avouer: le déclin de l'empire cinéma, et surtout de l'expérience d'aller au cinéma.
Très nostalgique, très triste mais parsemée d'espoir, sa conclusion est loin d'être folle:
" Over the years I've noticed that audiences, just before the show starts, radiate a kind of innocence. Considered person by person, that may not be the case, but as a group they share the ability to be taken wherever the film chooses to take them, either to the stars or the gutter, and their communal experience will alter them for better or worse. Let's not let all that possibility fade away further than it already has. Better movies would help."
Je ne sais pas ce qui pourrait sauver le cinéma de lui-même, mais peut-être est-ce aussi à nous d'aller retrouver en nous ce petit quelque chose qui rend le simple fait d'aller au cinéma un peu magique...
Très nostalgique, très triste mais parsemée d'espoir, sa conclusion est loin d'être folle:
" Over the years I've noticed that audiences, just before the show starts, radiate a kind of innocence. Considered person by person, that may not be the case, but as a group they share the ability to be taken wherever the film chooses to take them, either to the stars or the gutter, and their communal experience will alter them for better or worse. Let's not let all that possibility fade away further than it already has. Better movies would help."
Je ne sais pas ce qui pourrait sauver le cinéma de lui-même, mais peut-être est-ce aussi à nous d'aller retrouver en nous ce petit quelque chose qui rend le simple fait d'aller au cinéma un peu magique...